Bonjour ou bonsoir selon votre position géographique, nous sommes dimanche le 14 juillet 2024 c’est le moment de suivre la rétrospective de l’actualité qui a marqué cette semaine.
Ouvrons cette rétrospective par ces tracts trouves a la présidence de la République ce mercredi dernier demandant la démission du président de la république Evariste suite à la situation socio-économique du pays actuellement alarmante. Ce genre de tracts avaient été ramassé au même endroit le O2 juillet de l’année en cours et à Gitega la capitale politique le 01 juillet journée de la célébration de l’indépendance du Burundi. Bonfils Niyongere.
Selon la coalition des partis politiques de l’opposition CEFOR ARUSHA ces tracts constituent un signe éloquent que le peuple en a marre avec son pouvoir. L’organisation estime que si plus rien ne va dans le pays, cela veut dire que les dirigeants ont démérité et qu’il faut absolument les changer pour l’intérêt de la population. La coalition CFOR ARUSHA appelle toutes les forces vives de la nation à se lever comme un seul pour se défaire du pouvoir Ndayishimiye qui a plongé le pays dans le désarroi total. On écoute Jean Bosco Rwigemera vice-président de la coalition CFOR ARUSHA.
Le parti CODEBU n’a aucune confiance pour les prochaines échéances électorales de 2025 et 2027.Kefa Nibizi le président de ce parti dit que les prochaines élections risquent d’être les plus mauvaises que le BURUNDI n,a connu depuis les élections de 2005 et celles qui ont suivies. Selon ce politicien s,est la première fois que la CENI et ses démembrements soient composes par le seul parti au pouvoir et ses allies. Suivez Kefa Nibizi.
Kefa Nibizi appelle tout de même les burundais qui souhaitent un changement a répondre massivement a ces élections surtout pour la surveillance au lieu de se résigner.
L’actualité qui a marqué cette semaine c’est aussi le domaine des médias. Le journaliste Gérard Nibigira de la radio Isanganiro ne devrait pas être poursuivi devant la justice car il n’a commis aucune faute sauf un montage faite contre lui. C’est l’explication d’Innocent Muhozi président de l’observatoire de la presse burundaise. Il le dit au moment où le dossier du journaliste a été déjà soumis devant le parquet général de la province Gitega. Muhozi indique que le gouvernement du Burundi n’a aucun intérêt dans la persécution des journalistes sauf qu’il perd sa confiance devant la communauté internationale. Il demande plutôt que le journaliste ne soit pas poursuivi car il est victime de son métier de journalisme. Ecoutez
Toujours sur ce dossier, l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques déplorent les violences faites envers les journalistes qui sont devenue monnaie courantes au Burundi. L’Olucome se base sur les violences commises récemment à l’endroit du journaliste Gérard Nibigira correspondant de la Radio Isanganiro en province Gitega. Gabriel Rufyiri le président de l’Olucome demande au minstere de la communication et au conseil national de la communication de faire valoir les droits des journalistes. Ecoutez
Avant de clore cette rétrospective de l’actualité abordons le chapitre de l’éducation. Les parents d’élèves du lycée de Mwabiro1 de la commune Mutumba dans la province Karusi s’insurgent contre l’attitude de l’administrateur de ladite commune qui a ordonné le directeur et les enseignants du lycée Mwabiro 1 de donner un examen à son enfant qui avait échoué. Ceci s’est passé mercredi dernier, alors que les autres élèves étaient en vacances. Ces parents demandent que l’affaire soit connue, et qu’une commission soit mise en place par les autorités hiérarchiques pour analyser et statuer sur le cas. Plus de détails avec Janvier Habarugira…
Voilà madame et monsieur c’est par ici que nous mettons un point final a cette rétrospective de l’actualité qui a marqué cette semaine écoulée. Passez un bon dimanche chez vous et a la prochaine.
