Ce 29 avril, marque l’anniversaire de l’assassinat du roi Ntare V et d’autres massacres qui ont suivi. Le mouvement d’actions patriotiques MAP Burundi Buhire constate que le mois d’avril a toujours été le mois des crimes commis dans le passé. Il cite notamment les massacres de 1972, l’assassinat des séminaristes de Buta, le début des manifestations contre le troisième mandat illégal de Pierre Nkurunziza et la répression qui a suivi. Pour Libérat Ntibashirakandi, porte-parole du mouvement patriotique MAP Burundi, commémorer tous ces assassinats devrait servir de leçon aux Burundais et les encourageant à refuser la culture de la haine sous toutes ses formes.
Les consommateurs du chef lieu de la province Muyinga grognent contre la hausse exagérée des prix de certains produits de la BRARUDI. Ces consommateurs demandent à l’administration provinciale d’agir au plus vite pour réguler les prix de ces boissons.
L’Association Burundaise des Consommateurs ABUCO se dit préoccupée par la pénurie généralisée des produits BRARUDI. Elle s’inscrit en faux contre certains détaillants qui en profitent pour augmenter les prix de certaines boissons. Pierre Nduwayo président de l’ABUCO demande à l’entreprise BRARUDI de sortir de son silence pour que le problème lié à cette pénurie soit connu et résolu.
Les habitants de la zone Gatumba qui vivent dans des parties inondables doivent être délocalisés. C’est ce qu’annonce le ministre de l’Intérieur. Martin Niteretse l’a dit vendredi dernier dans une réunion avec les services chargés des infrastructures. La rencontre avait pour objet de faire connaître les sites de délocalisation et les moyens que cette opération va exiger. Martin Niteretse a indiqué que des sites où ces habitants de Gatumba pourraient être réinstallés sont déjà connus.
Délocaliser les populations en danger est une bonne chose en soi, seulement il faut que l’opération du gouvernement soit faite dans le dialogue et la concertation avec les personnes concernées pour éviter les frustrations. C’est ce que propose la coalition politique CFOR ARUSHA.
Les enseignants dans les écoles se trouvant dans le camp des réfugiés de Lusenda et le personnel médical à l’hôpital du camp des réfugiés de Mulongwe en RDC sont tous en grève. Ils réclament quatre mois de salaires qu’ils recevaient respectivement du HCR et de l’ONG AIDS.