Le secteur de Gitaramuka situé dans la zone Musaga de la commune Muha dans la municipalité de Bujumbura, souffre d’une pénurie d’eau potable depuis plus de deux semaines. Les habitants se lamentent contre cette situation et demandent à la REGIDESO d’intervenir avant que les maladies liées à l’utilisation d’eau non potable ne causent des dégâts.
Dans la commune Rutovu en province Burundi les habitants se lamentent contre une mesure de l’administrateur leur administrateur visant à leur faire payer de l’eau installée par des bienfaiteurs. Selon ces habitants, l’administrateur a rétabli une obligation qui avait été abolie par le ministre de l’Intérieur, afin d’autoriser la population de bénéficier gratuitement de l’eau qui n’est pas issue de la Regideso. Ces habitants soupçonnent que cette mesure a été rétablie parce que le mandat de l’administrateur tend vers sa fin et qu’elle veut se sucrer sur leur dos.
Cap sur la province ce Rutana où les commerçants de différents marchés de la province Rutana grognent. Ils disent que depuis la décision prise pour attribuer la gestion de ces stands à l’Office Burundaise des Recettes OBR, les taxes et les impôts ont doublé. Ceux qui ont de petits capitaux disent que la situation devient compliquée parce qu’on leur exige de payer les arriérées des taxes, à compter à partir le mois de septembre de l’année passée.
L’actualité de ce mercredi c’est aussi les éleveurs de certaines collines des zones de Muyinga et Rugari dans la commune et la province de Muyinga qui sont préoccupés par la santé de leurs bêtes, en particulier le gros bétail atteint de dermatose nodulaire. Ces éleveurs demandent une intervention urgente des agents de santé animale. L’infirmier vétérinaire communal, Anastase Nibizi, rassure ces éleveurs, il explique qu’une campagne de vaccination est déjà en cours pour éviter de nouveaux cas.
Les hommes d’affaires burundais affichent une assiduité au travail et une expertise et rien n’empêcherait qu’ils soient compétitifs avec les autres operateurs économiques de la sous- région. C’est ce que pense Faustin Ndikumana le directeur national de l’ONG Locale PARCEM. C’est après une journée de réflexion organisée ce mardi entre le gouvernement et les opérateurs économiques sur les défis et les contraintes dans le secteur de l’économie au Burundi. Cet expert en économie constate qu’il ya beaucoup d’entraves et qu’il est de la responsabilité du gouvernement de lever ces défis.
Faustin Ndikumana estime aussi que pour faciliter le travail des exportateurs, il faudra que le gouvernement libéralise le secteur des ’échanges commerciaux, et lutter sérieusement contre la corruption qui est un grand fléau qui mine le pays. Et voila qui nous amène à la fin de ce journal, merci de l’avoir suivi, excellente soirée a toutes et a tous, au revoir.
