- Commémoration le 13 mai 2024 du neuvième anniversaire du putsch manqué contre l’ancien président Pierre Nkurunziza. Le putsch est survenu après plus de trois semaines de manifestations populaires contre son troisième mandat, jugé illégal et illégitime. Depuis lors, le pays est plongé dans une crise sans précédent, marquée par des tueries, des enlèvements, des disparitions et l’emprisonnement d’opposants présumés.
- Le coup d’Etat manqué a été un prétexte du pouvoir CNDD FDD pour la répression de tous ceux qui ont combattu le 3 eme mandat pourtant illégal de feu Pierre Nkurunziza. C’est ce que déplore maitre Janvier Bigirimana. Ce juriste dénonce les emprisonnements et les poursuites judiciaires qui ont suivi ce coup d’état.
- La date du 14 mai 2024 faisait exactement 9 ans jour pour jour que quatre médias privés, la radio RPA, BONESHA FM, ISANGANIRO, et la Radiotélévision Renaissance ont été détruites. Cela s’est passé au lendemain du putsch manqué du 13 mai 2015. Les 4 médias étaient accusés d’avoir collaboré avec les putschistes.
- Le pouvoir du CNDD-FDD avait depuis longtemps un plan de fermeture des médias car il craignait une presse libre et indépendante. C’est ce que déclare le directeur de la Radio Publique Africaine, l’une des radios incendiées. Bob Rugurika, néanmoins, garde espoir qu’au moment venu, les médias détruits obtiendront justice et que les auteurs de cet acte devront répondre de leurs actes.
- La direction générale des affaires pénitentiaires a fini par avoir la peau du directeur de la prison de Bubanza. Elle vient de déchoir Diomède Ryambabaje de son poste. La DGAP lui reproche d’avoir placé la journaliste Floriane Irangabiye dans des activités dans lesquelles cette dame se donnait pourtant corps et âmes, comme lors d’une épidémie de la conjonctivite dans cet établissement pénitentiaire. Mais l’on parle également d’une main du gouverneur de la province Bubanza dans le départ de Diomède Ryambabaje qu’il a accusé de désigner des représentants des détenus sans tenir compte des ethnies.
- Aucune raison ne peut expliquer l’empêchement d’un prisonnier de se faire élire pour représenter les autres prisonniers. Anita Gateretse, coordinatrice des projets dans ACAT Burundi, fait savoir que ce type de comportement démontre que la persécution à l’endroit de la journaliste Floriane Irangabiye continue, alors que les textes de lois protégeant les prisonniers interdisent la discrimination des prisonniers.
- La circulation du café est désormais interdite avant 6h et après 18h et les contrevenants à cette mesure seront pris comme des fraudeurs seront sévèrement punis conformément à la loi. Cette mise en garde a été faite mercredi par le ministre Prosper DODIKO ayant l’agriculture et l’élevage dans ses attributions. C’était lors de la présentation des nouveaux dirigeants de l’ODECA l’office du développement de la filière café. Le ministre DODIKO a appelé ces nouveaux dirigeants de tout faire pour booster la production du café au Burundi.