Un corps sans vie d’un homme a été retrouvé dans la matinée de ce jeudi sur la colline Mushonge de la commune Nyamurenza en province Ngozi. Des témoins disent n’avoir pas de doute qu’il s’agit d’un assassinat. La victime présumée d’une trentaine d’années n’a pas pu être identifiée par le fait qu’aucun document n’a été trouvé sur elle. Les services administratifs dans cette commune disent avoir déjà amorcé des enquêtes afin que l’identité de la personne soit connue et que les circonstances de sa mort soient élucidées.
Le correspondant du journal IWACU dans la province Gitega Jean Noel Manirakiza a été brutalisé, menacé et son matériel de travail confisqué par le commissaire de police à Gitega, le colonel de police Evariste Habogorimana. Le journaliste Jean Noel Manirakiza dit ne pas savoir pourquoi ce responsable de la police l’a agressé. Il demande que son matériel lui soit restitué.
Deux élèves filles finalistes au lycée de Kayanza sont emprisonnées au cachot du commissariat de police à Kayanza. Elles ont été arrêtées par la police alors qu’elles approchaient les domiciles de leurs familles après un renvoi définitif, un renvoi décidé par les autorités du lycée. Les informations sur place indiquent que les deux filles n’ont commis aucune faute après leur renvoi. Les voisins et les parents déplorent un tel comportement de la police.
Les militaires burundais qui sont en détention pour refus de combattre le mouvement M23 sont au deuxième jour d’audience publique dans les enceintes de la prison de Rutana devant les magistrats de l’auditorat militaire. L’auditeur militaire les accuse de complot. Ce qu’ils rejettent en bloc, demandant plutôt d’être blanchis et réintégrés au service.
Ce 23 mai, c’est la 9e commémoration de l’assassinat de Zedi Feruzi, le président du parti UPD Zigamibanga tué le 23 mai 2015 dans La zone Ngagara en mairie de Bujumbura. Il a été tué pour s’être opposé au troisième mandat de Nkurunziza. Chauvineau Murwengezo, actuel président du parti UPD Zigamibanga, regrette que la justice burundaise n’ait rien fait pour que les bourreaux soient connus et traduits en justice. Il ajoute que son parti a déjà saisie la Cour pénale internationale et que le dossier avance bien.
Les réfugiés du camp de Nduta dans une peur panique suite à des entraînements paramilitaires effectués ces derniers jours par un groupe de gens tout près de ce camp. Ces réfugiés précisent que ce groupe composé en grande partie de Burundais effectue ses entraînements tout près de la rivière Nyangwa. Ils donnent l’exemple de 4 femmes récemment battues par ce groupe au moment où elles partaient à la recherche du bois de chauffage. Ces réfugiés demandent que leur sécurité soit renforcée.
