Vous êtes branchés sur la radio inzamba agateka kawe, nous sommes mercredi 16 octobre 2024, c’est l’heure du journal en français dont voici d’abord les principales articulations.

• La famille de Gordien Nkurunziza, un militaire retraité des ex-FAB, appelle à une prise en charge médicale urgente pour éviter des conséquences fatales. Actuellement gravement malade en détention à la prison de Mpimba, il a été retiré de l’hôpital par les services pénitentiaires, alors qu’il aurait dû être opéré depuis le mois de juillet.
• Et puis Au moins neuf personnes tuées, dont deux retrouvées sans vie, et trois autres assassinées dans des cachots à Cibitoke tel est le bilan de la semaine dernière dressé par la Ligue Iteka. Des agents de la police et des miliciens Imbonerakures, sont pointés du doigt comme les principaux auteurs de ces violations, on en parle dans ce journal.
• Dans ce journal également, le monde célèbre la journée mondiale de l’alimentation dans le contexte où le Burundi vient d’être désigné comme le pays le plus menacé par la famine au monde selon le rapport du Global Hunger Index, Frédéric Bamvuginyumvira président de la coalition CFOR Arusha appelle les Burundais à se rassembler pour réfléchir aux enjeux de gouvernance et aux conséquences du multipartisme sur la crise alimentaire.

• Voilà pour le sommaire, dans quelques poussières de secondes, les développements.

Bonsoir encore une fois, et merci d’être avec nous dans ce journal.

Un retraité des anciens militaires ex-FAB est détenu dans la prison centrale de Mpimba, dans une situation de santé très critique. Gordien Nkurunziza souffre d’une affection de la prostate qui nécessite une opération depuis juillet. Il avait été transféré au Centre hospitalo-universitaire de Kamenge, mais en a été retiré par les services pénitentiaires, avec des sondes. Ses proches demandent qu’il soit admis dans un hôpital pour recevoir des soins appropriés. Le point avec Joséphine Jones Nkunzimana.

Merci à toi Joséphine Jones Nkunzimana.

Un jeune garçon de 14 ans, originaire de la colline Caga en commune Busiga, province de Ngozi, accusé d’être l’auteur de trois viols, dont celui d’un garçon, a été libéré peu après son arrestation par la police. Les associations de défense des droits des enfants de la province de Ngozi ont mal accueilli cette décision de l’Officier de Police Judiciaire (OPJ) en charge de l’affaire. Elles soulignent qu’un mineur ayant commis un acte criminel devrait plutôt être placé dans un centre de rééducation au lieu d’être libéré. Les précisions avec Evelyne Mukeshimana.

Merci également à Evelyne Mukeshimana. Toujours dans la page, droit de l’homme,

Au moins 9 personnes ont été tuées, dont deux retrouvées sans vie. Trois autres ont été tuées dans les cachots du service des renseignements dans la province de Cibitoke. C’est du moins le contenu du rapport hebdomadaire de la Ligue Iteka, couvrant la période du 7 au 13 octobre. Le rapport revient également sur les dossiers judiciaires et de gouvernance ayant marqué cette période. À ce propos, écoutons Egide Havugiyaremye, chargé de la communication à la Ligue Iteka.

Dans la suite de ce journal, le Burundi vient d’être classé en tête des 20 pays les plus menacés par la famine au monde. C’est ce qui ressort du rapport rendu public ce lundi 14 octobre 2024 par l’organisation Global Hunger Index. Le Burundi et le Soudan du Sud, ex-aequo, sont en tête d’une liste de 5 autres pays dont la situation est jugée alarmante parmi les 20 pays les plus menacés au monde. Plus de détails avec Audace Nimbona.

Frédéric Bamvuginyumvira, président de la Coalition CFOR Arusha, estime que le Burundi occupe la dernière place parmi les pays les plus menacés par la famine pour deux raisons principales : les Burundais ne se sont pas accordé suffisamment de temps pour réfléchir à l’avènement du multipartisme, et les dirigeants ont privilégié leurs propres intérêts au détriment de l’intérêt national. Écoutons Frédéric Bamvuginyumvira :

Selon lui, les Burundais devraient se réunir pour réfléchir ensemble aux problèmes du pays. Il ajoute que le parti CNDD-FDD devrait reconnaître son incapacité à gouverner durant ses 20 années au pouvoir. Écoutons-le à nouveau :

Frédéric Bamvuginyumvira, il est président de la Coalition CFOR Arusha, et c’est par là que nous mettons un terme à ce journal, merci de l’avoir suivi, au revoir et à la prochaine.