Vous suivez la radio inzamba agateka kawe, voici les titres de l’actualité de ce lundi.

• Commémoration ce lundi du 63 -ème anniversaire de l’assassinat du prince Louis Rwagasore le héros de l’indépendance du Burundi. L’ONG locale Parcem regrette que son héritage de travailler pour l’intérêt supérieur de la nation n’a pas été respecté.
• Recrudescence de l’épidémie du Sida dans la province de Muyinga, 350 jeunes ont été testés positifs dans une période de trois mois seulement.
• Les chauffeurs de bus de la mairie de Bujumbura sont mécontents, ils accusent le président de l’association des transporteur du Burundi ATRABU de leur faire payer beaucoup d’argent pour les autocollants des lieux de travail en violation de la loi.

Voilà pour le sommaire de ce journal, merci d’avoir choisi ce rendez- vous d’information.

Madame monsieur bonsoir et bienvenue dans ce journal , les cérémonies de commémoration du 63 -ème anniversaire de l’assassinat du prince Louis Rwagasore le héros de l’indépendance du Burundi ont eu lieu aujourd’hui. Une messe à l’occasion a été célébré à la cathédrale Regina Mundi. Dans son homélie le prêtre Felix FUPI a invité les fidèles à prendre le prince Louis Rwagasore comme modèle pour développer le pays. On l’écoute.

L’héritage du Prince Louis Rwagasore c’est surtout l’inoubliable discours qu’il a prononcé en 1961, un discours qui reste plus que jamais d’actualité. Il l’a tenu à l’issue de la victoire du parti UPRONA lors des toutes premières élections au Burundi. Pour lui, cette victoire appartenait à tous les Burundais, et que le vainqueur devait gouverner de manière équitable, en œuvrant pour le bien de tous. Des propos qui résonnent encore aujourd’hui, comme s’il s’adressait à notre époque. Écoutons-le.

L’ONG locale PARCEM constate avec amertume que l’héritage du Prince Louis Rwagasore, en ce qui concerne la promotion d’un bon leadership, n’a jamais été respecté depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui au Burundi. Pour l’ONG PARCEM, malheureusement, les dirigeants ont toujours privilégié leurs intérêts personnels au lieu de travailler pour le bien de la population. Elle plaide pour la création, au Burundi, d’une école de leadership et de bonne gouvernance. Écoutons à ce sujet Faustin Ndikumana, directeur national de l’ONG PARCEM.

Dans le domaine de la santé au moins 350 jeunes se trouvant dans la tranche d’âge de 14 à 24 ans en province Muyinga ont été infectés par le VIH/ SIDA dans une période du mois de mars à Mai 2024, comme le révèle le superviseur au bureau provincial de la santé à Muyinga. Ce superviseur l’a dit en fin de la semaine dernière au cours d’une réunion de sécurité. Il a lancé un appel pressant pour la sensibilisation de la jeunesse à la lutte contre cette épidémie. Les précisions avec Eddy Claude Nininahazwe.

Et puis lamentations des chauffeurs des parkings de la ville de Bujumbura. Ils s’insurgent contre le paiement de 40 000 francs burundais, destinés à l’achat des autocollants qui indiquent les lieux de travail. Ce montant est demandé par l’association des chauffeurs ATRABU, c’est au moment où les autorités de la mairie demandent seulement 27 000 francs burundais. Ces chauffeurs demandent que le président de l’ATRABU soit traduit en justice, ils l’accusent de collecter l’argent en violation de la loi. Plus de détails avec Audace Nimbona

Bouclons ce journal par un mot de sport, le club Urunani champion du Burundi en titre au basketball a pris l’avion ce dimanche à destination de Dar Es Salaam en Tanzanie où il va participer du 15 au 20 octobre courant à la Road to BAL. Et puis ouverture ce dimanche du tournoi des héros organisé par la fondation Pax Burundi. Au football, le Burundi a été éliminé ce dimanche des éliminatoires de la CAN 2025. Les hirondelles du Burundi ont été battu par les étalons du Burkina Faso par 2 buts à 0. Le point avec Alexandrine Keza.

Voilà c’est par ces nouvelles sportives que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, au revoir.