I. Le Burundi est provisoirement retiré de l’agenda périodique du Conseil de sécurité des nations unies depuis ce 4 Décembre 2020. Sur proposition de l’Afrique du Sud qui préside le conseil, les membres du conseil ont adopté cette décision mais en exigeant des actions concrètes que le gouvernement du Burundi doit faire, pour manifester son intérêt de ne pas être sur l’agenda trimestriel. Il s’agit globalement de relever les défis qui persistent : garantir un État de droit et la préservation de l’espace démocratique ou encore la consolidation de la paix.
II. Cette décision du retrait du Burundi de l’agenda du Conseil des Nations Unies a été reçue comme un clin d’œil adressé à l’opposition burundaise, pour former un front uni pouvant lutter efficacement au rétablissement d’un état de droit au Burundi. C’est la réaction du mouvement MAP Burundi Buhire, son porte-parole, Professeur Libérât Ntibashirakandi, déplore que cette décision tombe au moment où le pays enregistre encore des victimes de violences politiques.
III. Au Rwanda, les victimes des Violences Basées sur le Genre ont des juridictions confidentielles pour y dénoncer les auteurs. Ce sont les propos de Chantal UWAMBAZAMARIYA, experte dans la prévention des violences basées sur le genre, qui s’exprime dans le cadre de la campagne de 16 jours contre les violences faites aux femmes.
IV. Une pensée pour nos quatre consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent aujourd’hui 411 jours d’incarcération. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.
V. Dans le mini-magazine ‘’Au cœur de la société’’ d’aujourd’hui, nous parlons de la lutte contre le VIH-SIDA au Burundi, surtout au niveau des nouvelles naissances.