I. Rayer le Burundi de l’agenda du conseil de sécurité de l’ONU n’est pas surprenant pour le parti MSD. Dans un communiqué sorti ce lundi, le parti MSD trouve qu’il est temps que les Burundais sachent que leur destin n’est pas entre les mains de la communauté internationale. François NYAMOYA, Secrétaire Général du parti MSD.
II. Le retrait du Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité de l’ONU est interprété comme une déception par les réfugiés burundais. Parmi ceux qui se sont entretenus avec la radio Inzamba, certains craignent le pire dans les violations des droits de l’homme au Burundi, d’autres y voient dans cette décision un clin d’œil de la communauté internationale, que les problèmes de Burundais ne concernent que les Burundais.
III. Un homme du nom de Christian Baranyizigiye vient de passer un mois dans la prison de Muyinga alors qu’il a purgé sa peine. Le tribunal de Ntahangwa l’avait condamné à une peine d’une année et 6 mois. La famille et ses proches demandent sa libération.
IV. Le chef de colline Shana de la zone et commune Rusaka dans la province Mwaro est accusé par ses administrés de les malmener et de les emprisonner abusivement. Des accusations que Jean Ndikuriyo rejette en bloc. Il explique que ceux qui l’accusent de les maltraiter, sont ceux qui ne veulent pas exécuter ses ordres, entre autres le couvre-feu que lui-même a instauré.
V. Une pensée pour nos quatre consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent aujourd’hui 413 jours d’incarcération. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.
VI. Un réfugié n’est pas une personne condamnée à la pauvreté. Point de vue d’un jeune réfugié burundais qui a réussi sa vie, en pratiquant l’élevage de poules. La radio Inzamba est allée à sa rencontre dans le Secteur de Rilima, du district de Bugesera à l’Est du Rwanda. Le jeune montre comment il tire profit de cet élevage.
VII. Les réfugiés burundais se trouvant dans le camp de Mulongwe en République Démocratique du Congo, sont inquiétés par le manque d’eau potable qui s’observe dans ce camp. Ils ont peur de contracter des maladies dues aux mains sales. Ils demandent aux autorités habilitées de leur trouver rapidement une solution. Un des réfugiés, contacté par la radio Inzamba.