Edition quotidienne

Journal du 08 déc 2020

Publié le 8 décembre 2020 par Rédaction
I. Une personne est décédée ce lundi, et plus de 30 maisons détruites dans la province Rumonge. Nos informations dans cette province indiquent qu’une pluie torrentielle mêlée de grêle qui s’est abattu  ce lundi sur cette province, a causé beaucoup de dégâts. Des habitants de cette province demandent une aide humanitaire.
II. Les 6 mois du régime d’Evariste Ndayishimiye marque la persistance de violation grave des droits de l’homme sous plusieurs formes et une impunité sans nom. Cela est contenu dans un rapport publié ce mardi par l’organisation Initiatives des Droits Humains pour le Burundi. Carina Tertsakian, Chercheure sur le Burundi, décrit une situation qui a peu de chances de changement, parce que l’administration du nouveau régime est composée par des personnalités qui ont commis des violations graves des droits humains.
III. Vue cette situation incertaine des droits de l’homme au Burundi, l’initiative des droits humains pour le Burundi regrette la décision du conseil de sécurité des nations unies qui a retiré sur son agenda le Burundi. Carina Tertsakian, dit qu’il faut continuer à chercher d’autres canaux pour contraindre les autorités burundaises à respecter les droits humains. Carina Tertsakian, chercheure sur le Burundi au sein de l’organisation IDHB.
IV. L’association Jama a perdu, ce mardi 8 décembre, un espace public qu’elle utilisait depuis les années 1995. L’espace revient à un particulier alors qu’il était un espace public réservé à tout le monde. C’est en vertu de l’exécution d’un jugement rendu par le tribunal de grande instance de Bujumbura.  L’association Jama plaide pour la restitution de cet espace combien utile pour les habitants de Jabe, en commune Mukaza de la municipalité de Bujumbura, vu qu’il vient d’être accordé à un particulier en l’absence de toutes les règles de droit.
V. Le monopole de vente de devises attribué à la BANCOBU par la banque centrale est justifié par un manque criant de devises dans le pays. L’explication est donnée par Faustin NDIKUMANA, qui suit de près les questions économiques au Burundi. Faustin NDIKUMANA explique aussi que le choix de la BANCOBU est clair, aussi longtemps que c’est la seule banque dans laquelle l’Etat est actionnaire.  
VI. La solution au manque de devises dans le pays est l’ajustement structurel de l’économie burundaise. Ceci permettrait l’ouverture à la libéralisation de la commercialisation des devises dans le pays. Faustin NDIKUMANA

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