I. Deux personnes ont été tuées par explosion de grenade dans les communes Buganda et Kiganda respectivement dans les provinces Cibitoke et Muramvya. Les administratifs à la base appellent leurs administrés qui seraient en possession illégale d’armes, de les remettre volontairement.
II. Le conseil de sécurité des nations unies a retiré le Burundi sur son agenda périodique alors que la situation des droits de l’homme reste une préoccupation importante. Dans une déclaration de Human Rights Watch, le conseil de sécurité devrait continuer à produire des rapports détaillés sur la situation des droits humains, humanitaires et sécuritaires dans le cadre des rapports des réunions sur la région des Grands Lacs et de l’Afrique centrale défini par ce conseil.
III. L’organisation des Nations Unies risque tôt ou tard d’être taxée complice du gouvernement burundais qui est devenu pionnier dans la violation des droits de l’homme. Cela figure dans un mémorandum de la Coalition CFOR Arusha adressé ce mardi au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Pour Rwigemera Jean Bosco, vice-président de cette coalition, il est inadmissible de voir une organisation comme l’ONU qui dit que la situation des droits de l’homme s’améliore au Burundi au moment où sa commission d’enquête sur le Burundi ne cesse de publier des rapports qui mettent à nu jusqu’à aujourd’hui des cas de violations graves de droits de l’homme au Burundi.
IV. Le fait que ceux qui ont commis des crimes à caractère génocidaire au Burundi n’ont jamais fait l’objet de poursuites judiciaires, encourage les adeptes de l’idéologie génocidaire. Ces propos sont de l’association de lutte contre le génocide, à l’occasion de la journée de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime, célébrée chaque 9 décembre. Emmanuel Nkurunziza, secrétaire de l’association AC-Génocide, section Canada, lance un appel aux victimes du génocide, de rester serein.
V. Nous sommes le 9 décembre, c’est la journée internationale de lutte contre la corruption. L’occasion pour l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques de montrer que le combat contre la corruption est loin d’être gagné au Burundi. L’une des raisons selon l’OLUCOME est le manque de volonté de la part des décideurs politiques, de faire appliquer la loi en la matière. De plus, la plupart de ceux qui devraient lutter contre ce fléau sont eux-mêmes corrompus. Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME.
VI. L’accès aux soins de santé est un problème très sérieux pour les réfugiés burundais du site de Mulongwe en République Démocratique du Congo. Ces réfugiés disent qu’ils doivent effectuer un long trajet pour rejoindre un centre de santé qui n’a même pas de médicaments. Dominique Ntamubano, il est Représentant des réfugiés du site de Mulongwe.