I. Une jeune fille a été fusillée la nuit de ce lundi dans le quartier Buyenzi de la ville de Bujumbura à la 6ème avenue numéro 32. Des informations recueillies par la radio Inzamba dans ce quartier, indiquent que les auteurs du crime se sont fait passer pour des clients avant de tirer sur elle. Ces informations précisent également que la victime a été évacuée vers une structure de santé, avant de succomber à ses blessures. Les auteurs et les mobiles du crime sont jusqu’ici inconnus.
II. Cent et une filles ont été appréhendées par la police le matin de ce lundi dans le quartier Buterere, de la commune Ntahangwa. Ces dernières étaient prêtes à être embarquées vers des pays arabes. La maison dans laquelle elles ont été retrouvées, appartiendrait à une association reconnue par la loi burundaise. L’association ONLCT où est ton frère indique que le trafic humain au Burundi devient de plus en plus une triste réalité.
III. C’est une honte et une confirmation que le trafic d’êtres humains longtemps dénoncé par les défenseurs des droits de l’homme existe bel et bien au Burundi, explique Marie Louise BARICAKO, présidente du mouvement Inamahoro, femmes et filles pour la paix et la sécurité. Elle lance un cri d’alarme à l’endroit des autorités, de prendre des mesures strictes pour protéger la population.
IV. Deux jeunes gens en possession de sept tambours ont été appréhendés l’après-midi de lundi à Kabanga, en Tanzanie par des agents burundais de la police de l’air, des frontières et des étrangers travaillant au bureau de Kabanga en Tanzanie, selon de sources concordantes recueillies par la radio Inzamba à Kabanga. Obède Nshimirimana et Yannick Bigirimana avaient traversé la frontière burundaise avec les tambours sans aucune autorisation. Les sept tambours ont été récupérés et retournés au pays, tandis que les deux jeunes garçons ont été placés en garde à vue au poste de Kobero pour des raisons d’enquête, précise la même source.
V. Une somme entre mille et mille cinq cent milliards destinés à subvenir aux besoins primaires des citoyens plus vulnérables, est détournée par une poignée de gens. Dans une correspondance que l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques a adressée au Président de la République, cette organisation demande l’introduction d’une loi imposant la taxe sur fortune pour assister les vulnérables. L’OLUCOME propose que cette taxe soit imposée à un taux de 30%. Gabriel RUFYIRI, président de l’OLUCOME.
VI. L’OLUCOME donne des exemples des catégories de fortune qui pourraient être imposées.