Nous sommes dimanche le premier jour du mois de septembre 2024, vous êtes branches sur la radio inzamba agateka kawe et merci pour votre fidélité, c’est le moment de la rétrospective hebdomadaire de l’actualité, la tranche des informations qui ont marqué cette semaine, a la présentation vous êtes avec……bienvenue a toutes et a tous.
Bienvenue encore une fois dans cette édition, des contributions forcées pour les élections prochaines sont en train d’être collectées par les militants du parti CNDD FDD ici et là à travers dans les provinces du pays. La population se lamente. Dans la province de Cibitoke dénonce ce forcing qui la plonge dans une situation de pauvreté déjà précaire et appelle le gouvernement à le faire cesser de toute urgence. On fait le point avec Alexandrine Keza.
Le parti Sahwanya Frodebu condamne ces contributions forcées pour les élections prochaines, des contributions qui sont en train d’être exigées à la population par les militants du parti CNDD FDD dans beaucoup de coins du pays. Le parti Sahwanya Frodebu dit que ces contributions sont demandées en violation de la loi et qu’ils doivent cesser dans l’immédiat. Les précisions avec Janvier Habarugira
Et ce mercredi 28 aout 2024 c’était le 24 -ème anniversaire de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi. Cet accord signé le 28 août 2000 avait pour objectif de réconcilier les Burundais rongés depuis des années par des conflits politico-ethniques. Seule la voie des négociations pouvait aider à sortir les burundais des crises cycliques. Fréderic Banvuginyunvire président de la coalition de l’opposition politique CFOR ARUSHA constate avec amertume que l’ouf de soulagement poussé par les burundais après la signature de cet accord n’a duré que le temps de la rosée. Il explique que quand le parti CNDD FDD est arrivé au pouvoir grâce à ces accords, il n’a pas hésité à les enterrer. Suivez …
Dans le reste de ce journal des journaux , la syndicaliste Emilienne Sibomana, ancien secrétaire au lycée technique Christ roi de Mushasha à Gitega totalise ce mercredi 28 août 2024, son soixantième jour derrière les barreaux de la prison de Gitega, et ce, malgré son acquittement prononcé il y a deux mois. Pour L’ACAT BURUNDI ce maintien en détention d’Emilienne Sibomana montre à suffisance que la justice burundaise n’est pas du tout indépendante, cette organisation demande à la ministre de la justice et at aux femmes députés et sénatrices de plaider en faveur de la libération d’Emilienne Sibomana. On écoute Anita Gateretse coordinatrice des projets a l’ACAT BURUNDI.
Pour rappel Emilienne Sibomana était accusée d’avoir dénoncé les abus sexuels du directeur de cette école Christ Roi de Mushasha Laurent Ntakarutimana contre les jeunes filles de l’école.
Justice c’est également les 272 militaires accusés de s’être révolter en refusant d’aller en République démocratique du Congo combattre contre le M23. Ces militaires ont été arrêtés et emprisonnés, et après l’auditorat militaire a siégé en itinérance dans la prison centrale de Rutana dans ce procès. L’auditorat militaire a requis des peines diverses pour ces militaires qui ont continué à plaider non coupables. Maitre Janvier Bigirimana trouve que la justice est en train d’être instrumentalisée par le pouvoir et dans ce procès de ces militaires. Cet avocat et défenseur des droits humains indique que leur procès et les lourdes peines prononcées contre eux, constituent une persécution envers l’armée et pense que cela peut avoir des conséquences même sur le pouvoir burundais s’il n’y prend pas garde. Maitre Janvier Bigirimana demande qu’au cours des procès en appel, il soit autorisé aux militaires de se faire assister par des avocats de leur choix. Suivez-le.
Le mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi INAMAHORO trouve que l’emprisonnement et la condamnation de ces militaires, aura beaucoup de conséquences sur la vie de leurs familles. En plus de la souffrance morale et psychologique que cela leur cause, les familles de ces militaires auront à gérer le désespoir face à leur incapacité de subvenir aux besoins de leurs enfants. Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, demande au président de la République de mettre fin aux injustices infligées à ces militaires illégalement condamnés. Suivez.
Marie Louise Baricako c’est la présidente du mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi INAMAHORO, et c’est par la que s’achève cette édition, merci de l’avoir suivi excellente soirée a toutes et tous, au revoir et a la prochaine.