Ouvrons cette rétrospective de l,actualite par la page sécuritaire en mairie de bujumbura ou dans la nuit de ce vendredi dernier la sécurité a été fortement perturbée. Eh bien 38 Personnes ont été blessées dans une attaque à la grenade perpétrées ce vendredi soir au parking des bus situé en mairie de Bujumbura. 5 d’entre eux ont été grièvement blessés. C’est l’annonce faite ce samedi par Pierre Nkurikiye porte-parole du ministère de la sécurité lors d’un point de presse. 6 personnes accusés d’appartenir dans un groupe des présumés auteurs dont un ancien militaire ex fab ont été également présentés devant la presse. Pierre Nkurikiye s’en est pris encore une fois au Rwanda en affirmant que ces présumés auteurs des attaques sont formés et envoyé au Burundi pour mener des attaques à travers le mouvement rebelle Red Tabara.
Réagissant a ces propos ,La coalition CFOR Arusha condamne avec fermeté ces attaques perpétrées ce vendredi contre des civils et blessés plusieurs personnes. Cette coalition condamne les propos du porte-parole du ministère de la sécurité accusant toujours le Rwanda. Frédéric Bamvunginyumvira le président de cette coalition de l’opposition dit être étonné par ces accusations porté toujours contre le Rwanda alors que le Burundi dispose des forces de l’ordres et de sécurité publique. Bamvunginyumvira demande qu’il y ait une équipe spéciale indépendante pour faire des enquêtes minutieuse sur ces attaques car le mensonge est devenu un mode de gouvernance du porte-parole de la sécurité chaque fois que les attaques sont menées.
Le mouvement red Tabara dans un communiqué sorti ce samedi dernier dit n,est pas du tout être responsable des cet attaque et qu’il ne s’en prend jamais à des populations civiles.
L’actualité de cette semaine a été également alimentée par la politique. Le président du Burundi explique que le Burundi est difficile à diriger car il est constitué de personnes qui ne font que détourner les fonds publics. Evariste Ndayishimiye indique qu’il aurait plutôt préféré diriger l’Israël du temps de Jésus Christ. Il l’a dit mardi dernier en province Mwaro au cours d’une réunion avec les différentes autorités du pays. Le président Ndayishimiye fait savoir qu’il ne va plus tolérer toutes les personnes accusées de détourner les fonds publics.
Ce discours n’est pas digne d’un chef d’Etat. C’est l’appréciation de la coalition politique CFOR -Arusha. Cette organisation déplore un discours plein d’insultes et de menaces que le président Ndayishimiye a adressé à ses proches collaborateurs. Pour la coalition, au lieu de se lamenter et insulter les gens, le président Ndayishimiye devrait agir et poser des actes concrets pour sanctionner les fautifs, et cela en vertu des pouvoirs que lui confère la Constitution, sinon, il devrait démissionner.
Au chapitre des médias, la nouvelle loi régissant la presse au Burundi qui a été adoptée le mardi cinq mai 2024 par l’assemblée nationale propose des dispositions relatives a l’obligation des journalistes à révéler leurs sources d’informations. Selon Marie Louise Baricako présidente du mouvement des femmes et filles pour la paix et la sécurité Inamahoro, ces dispositions sont contraires aux principes de l’indépendance des médias et la liberté d’expression. Suivez Marie Louise Baricako présidente du mouvement des filles et femmes pour la paix et la sécurité.
La Commission nationale indépendante des droits de l’homme du Burundi, la CNIDH, a été rétrogradée de son statut A pour la deuxième fois vers le statut B. C’est une décision prise par les instances habilitées de l’ONU. Maitre Armel Niyongere, président de l’ACAT Burundi, comprend cette décision car la CNIDH avait toujours minimisé les graves violations des droits de l’homme commises dans le pays. Le Burundi perd donc beaucoup car la CNIDH ne pourra plus participer aux sessions du Conseil des droits de l’Homme. Armel Niyongere explique que la CNIDH a désormais un an pour faire ses preuves et empêcher que cette rétrogradation ne soit définitive.