- Recrudescence de la maladie du choléra dans les périphéries de la ville de Bujumbura. Cinquante-deux cas de choléra sont en train d’être traités dans les différentes structures sanitaires de la capitale économique et dans ces environs. Les habitants craignent le risque de propagation de cette maladie si rien n’est fait dans l’immédiat.
- Le cholera est une maladie qui guérit quand elle est traitée assez tôt. C’est ce qu’assure l’expert en épidémiologie Côme Konakuze. Selon lui, cette épidémie est liée à plusieurs causes au Burundi, dont le dénominateur commun est l’extrême pauvreté dans laquelle la population croupit. Come Konakuze se base sur la rareté de l’eau potable qui entraîne l’insalubrité et pousse les gens à utiliser l’eau sale qui les contamine.
- Néanmoins, Côme Konakuze indique que cette épidémie peut être combattue. Il faut notamment commencer par sensibiliser la population sur la conduite à adopter durant cette période. Dans le même ordre, le gouvernement doit mettre en place une commission multisectorielle de surveillance. Mais tout cela, après que la population a reçu tout le kit nécessaire pour se protéger contre cette maladie et ainsi éviter sa propagation.
- Parmi les problèmes qui hantent la population figure aussi le manque d’eau potable. C’est le cas de la population de la zone Gasenyi, commune Buganda, dans la province Cibitoke qui lance un cri d’alarme. Les habitants n’ont pas accès à l’eau potable et craignent d’attraper des maladies des mains sales. Ils appellent les autorités à résoudre le problème pour éviter le pire.
- Deux élèves filles finalistes au lycée de Kayanza sont emprisonnées au cachot du commissariat de police à Kayanza. Elles ont été arrêtées par la police alors qu’elles approchaient les domiciles de leurs familles après un renvoi définitif, un renvoi décidé par les autorités du lycée. Les informations sur place indiquent que les deux filles n’ont commis pas d’autres fautes après leur renvoi. Les voisins et les parents déplorent un tel comportement de la police.
- Six personnes ont été interpellées cette semaine en train de déterrer un enfant albinos. Certains ont été arrêtés en flagrant délit par la police d’autres après dans de différents lieux de la commune Giharo en Province Rutana. Une somme de plus de 150 millions aurait été promise comme paiement des parties du corps d’un albinos.
- Restons encore dans la commune Giharo de la province Rutana où un militant du CNL est détenu sans dossier depuis plus d’une semaine après son arrestation. Selon des sources policières à Giharo, après sa comparution devant un officier de police judiciaire ce jeudi, une grâce est envisageable auprès d’Alexis Baraguma responsable du CNDD FDD moyennant des pots de Vin de 350 mille. Les membres de son parti réclament sa libération et sans condition car il est détenu injustement pour des mobiles politiques.
- Droit de l’homme avant de clore cette rétrospective de l’actualité de la semaine. Ceux qui ont exigé à Joy Akimana, la fille du général Alain Guillaume Bunyoni, de se déshabiller complètement pour être fouillée, doivent être poursuivis devant la justice. C’est l’avis du mouvement Inamahoro, des femmes et filles pour la paix et la sécurité. Le mouvement fustige ainsi l’attitude des policiers qui gardent la prison de Gitega où est incarcéré l’ancien Premier ministre. Sa fille lui avait rendu visite le mercredi 22 de ce mois de mai lorsque les policiers lui ont donné l’ordre de se dénuder. Pour Marie Louise Baricako, présidente de ce mouvement, les lois du pays sont foulées au pied par les plus hautes autorités qui dénaturent la culture burundaise.