Les entraînements commando ont repris ce mercredi après deux semaines de suspension. Ils avaient été suspendus suite à la mort de sept militaires candidats commandos moins d’une semaine après le début de la session à Gitega. Une mort qu’on attribue à la brutalité des instructeurs.

Les entrainements du Centre commando de Gitega, qui avaient été suspendus il y a deux semaines, ont repris ce mercredi vers 10 heures en présence d’une délégation de l’état-major général de l’armée, précisent des sources au sein de la deuxième division militaire à Gitega.

Cette session commando a repris ces activités avec de nouvelles stratégies de formation qui rassurent les militaires candidats commandos, selon les mêmes sources.

Six instructeurs présumés dans la brutalité qui a coûté la vie à sept militaires candidats commandos ont reçu des mutations disciplinaires vers d’autres unités. Il s’agit du commandant du centre de formation, un sous-officier, et quatre militaires hommes de rang, communément appelés aides instructeurs.

Des sources au sein de l’armée révèlent que les enquêtes de l’auditorat militaires se poursuivent et qu’après ces enquêtes, les militaires présumés auteurs de cette brutalité pourront être traduits devant les juridictions militaires, si leur responsabilité est établie.

Toutefois, l’armée burundaise n’a pas encore fait de communication officielle sur l’incident qui a entrainé la mort des 7 militaires candidats commandos en pleine session de formation.