Des chauffeurs de la société pétrolière Interpetrol demandent au président Evariste Ndayishimiye d’intervenir pour les aider à trouver une solution aux multiples problèmes liés à leur travail qui, pour eux, n’ont que trop duré. Il s’agit par exemple de disparités abyssales salariales ou encore d’absence de contrats.
Ces chauffeurs font savoir qu’ils n’ont aucun contrat de travail et que certains viennent de passer 4 ans sans contrat. Selon eux, le patron d’Interpetrol, Tariq Bashir, les paie comme bon lui semble.
« Un conducteur de camion de type ‘transit’ peut percevoir 100.000 francs burundais par mois alors que d’autres chauffeurs de même statut perçoivent de 400.000 à 500.000 francs, et personne n’ose lever le doigt pour revendiquer, de peur d’être chassé. Nous demandons au président de la République de prendre en main cette question », lance l’un des chauffeurs.
Ces employés soulèvent aussi le problème de sécurité sociale au travail : « Pas d’assistance médicale, aucune mesure de sécurité sociale comme les employés d’autres sociétés. Une société aussi grande qu’Interpetrol ! Le directeur général peut te chasser comme bon lui semble », déplore un autre chauffeur.
Au total, la société pétrolière Interpetrol emploie aujourd’hui autour de 400 chauffeurs.
La rédaction de la radio Inzamba Agateka Kawe a tenté de joindre Tariq Bashir, patron de ladite société, mais sans succès.