I. Le président directeur général de l’entreprise de télécommunication Econetleo, Nepia Jaravaza, vient de passer plus d’une semaine en garde à vue dans les cachots du Service National des Renseignements à Bujumbura. Il serait accusé d’avoir divulgué des informations secrètes concernant des dignitaires du régime. Les sources de la radio Inzamba agateka kawe au sein de l’entreprise Econetleo révèlent qu’il serait plutôt poursuivi pour avoir refusé de céder une somme importante d’argent, exigé par certains hauts dignitaires du régime CNDD-FDD.
II. Les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu arrêtés le 22 octobre 2019 sont toujours sous les verrous. Ils tolalisent aujourd’hui 409 jours de détention. Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Egide Harerimana et Térence Mpozenzi ont été condamnés à deux ans et demie de prison et au paiement d’une amende d’un million de francs burundais chacun. Ils sont poursuivis pour tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité de l’Etat.
III. Nous sommes le 2 décembre, le monde célèbre la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage. A cette occasion, l’observatoire nationale pour la lutte contre la criminalité transnationale ONLCT Où est ton frère, indique que des actes relatifs à l’esclavage s’observent même aujourd’hui au Burundi. Cet ONG salue cependant la loi du ministère des relations extérieures qui règlemente la promotion du travail des migrants burundais qui cherchent de l’emploi à l’extérieur du pays. Me Prime Mbarubukeye, président de l’ONLCT Où est ton frère.
IV. Le 3 décembre, demain donc ce sera une journée internationale dédiée aux personnes vivant avec Handicap. Dans une déclaration publiée ce mercredi, la ministre en charge de la solidarité a fait savoir que le chemin est encore long pour avoir tout le matériel nécessaire, pouvant aider les personnes vivant avec handicap au Burundi. Ministre Imelde Sabushimike.
V. Un fond de neuf milliards de francs rwandais a été mis sur place pour soutenir les réfugiés et les citoyens rwandais, habitant dans les environs des camps de réfugiés. Ce fond créé par le gouvernement rwandais en collaboration avec la banque mondiale, aidera cette catégorie de personnes dans des projets de développement.
VI. Le collectif des associations des droits humains CBDH VICAR s’inquiète de la légèreté avec laquelle le gouvernement burundais traite le nouveau rapport de HRW, sur les réfugiés enlevés en Tanzanie. Léopold SHARANGABO, vice-président de cette coalition qui s’intéresse aux droits des réfugiés, confirme les cas des personnes détenues dans des prisons de Bubanza et Muramvya. Rejeter ce rapport prouve que le gouvernement est complice dans les violations des droits de l’homme dans les camps de réfugiés burundais en Tanzanie.
VII. Quatre-vingt-dix-huit ménages du camp de réfugiés burundais de Mulongwe, en République démocratique du Congo, n’ont pas de ration alimentaire. Révélation faite par le représentant des réfugiés du camp de Mulongwe. Dominique Mugisha fait savoir que le programme alimentaire mondial PAM pourrait d’ici peu résoudre ce problème.