I. Tout voyageur qui entre sur le sol Burundais sera impérativement soumis au test du COVID 19. Et, désormais, s’il apparait un cas positif à bord d’un avion ou d’un bateau, tous les passagers seront placés en isolement supplémentaire de 72 heures, avant de bénéficier d’un second test. C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Santé Thaddée Ndikumana. C’était dans une conférence de presse qu’il a animée ce jeudi.
II. La communauté internationale ainsi que les Burundais devraient être vigilants face à la préparation de l’extermination d’une partie de la population, par le pouvoir en place. Crainte exprimée dans une déclaration publiée ce jeudi par le mouvement MAP Burundi Buhire. C’est dans le cadre du lancement d’une campagne de 7 jours pour alerter les Burundais sur un possible génocide des Tutsis. Libérât Ntibashirakandi, porte-parole de ce mouvement, explique que le MAP Burundi Buhire est inquiété par le recensement ethnique au sein des secteurs public et privé. Pour lui, ce recensement cache beaucoup de choses, alors que dans le même temps, il s’observe au Burundi une recrudescence de discours de haine. Le mouvement se base sur des exemples de génocides de l’histoire du monde.
III. Des insectes qui attaquent les champs de maïs sont signalés aux deuxième et troisième avenues sur les collines Warubondo, Mukoranya et Vugizo en zone Gatumba, dans la province de Bujumbura. Les habitants de cette localité demandent à l’administration de leur fournir des produits pour la pulvérisation.
IV. Nous sommes le 3 décembre, et c’est la journée internationale dédiée aux personnes handicapées. Et comme partout dans le monde, le camp des réfugiés de Mulongwe a célébré cette journée. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que les personnes vivant avec un handicap sont dans la misère, comme en témoigne un des réfugiés burundais handicapés. Ils peuvent passer toute une année sans bénéficier d’une moindre assistance.
V. Les parents qui ont envoyé des enfants pour effectuer leurs études en dehors du pays sont désespérés. La raison : c’est le manque de devises dans le pays. Les parents qui veulent envoyer les frais de scolarité ou de subsistance à leurs enfants doivent d’abord adresser une requête à la direction de la BANCOBU, seule banque autorisée à échanger le franc burundais en monnaie étrangère. Et, selon des sources au sein de cette banque, les requêtes des parents resteraient sans issue si le demandeur ne donne pas une corruption.
VI. Une pensée pour nos quatre consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent aujourd’hui 410 jours d’incarcération. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.