Edition quotidienne

Journal du 21 déc 2020

Publié le 21 décembre 2020 par Rédaction
I. Une fille a été violée par un policier dans la commune Songa, en province de Bururi, dans la nuit de ce dimanche dans le bistrot où elle travaille. La famille de la victime demande que l’auteur soit arrêté et traduit devant la justice.
II. Certains membres du personnel de l’hôpital de Makamba se plaignent du traitement qu’ils qualifient d’inéquitable en fonction de l’appartenance politique. Les retards sont souvent sanctionnés par le retrait d’une somme d’argent sur la prime de rendement et cela se fait uniquement contre ceux qui ne sont pas du parti CNDD-FDD. La Direction de l’hôpital rejette ces accusations.
III. La dépouille de Pierre BUYOYA reposera au Mali où il résidait. C’est sa famille qui l’a annoncé hier dimanche à travers un communiqué. De l’avis de certains Burundais qui se sont exprimés au micro de la rédaction INZAMBA, cet ancien président devait plutôt être inhumé dans son pays qu’il a servi pendant 13 ans. D’autres estiment qu’il mérite tous les honneurs d’un ancien chef d’Etat parce qu’il avait contribué au retour à la paix et de la stabilité au Burundi.
IV. Le mouvement d’action patriotique MAP Burundi Buhire condamne le comportement du gouvernement burundais qui n’a sorti aucun communiqué, après le décès de l’ancien président du Burundi Major Pierre Buyoya. C’est en substance le message de condoléances que ce mouvement a adressé à la famille du défunt. Libérât Ntibashirakandi, le porte-parole de ce mouvement salue la décision du gouvernement malien de rapatrier le corps de Pierre Buyoya pour l’enterrer dignement.
V. Les arriérés de plus de trois mois de salaire pour le personnel de l’institut des sciences agronomiques du Burundi relève d’un manque de rigueur. Déclaration de Gabriel Rufyiri, président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques en sigle. Pour l’OLUCOME, les auteurs de ces violations de procédures au sein de l’ISABU devraient répondre de leurs actes. Gabriel Rufyiri.
VI. A propos des terres de Moso et Mahwa de l’ISABU qui ont été cédées à l’entreprise FOMI, Gabriel Rufyiri indique également que ces terres n’auraient pas dû être cédées à une autre entreprise privée dans l’intérêt général de tous les agriculteurs et éleveurs burundais. Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME.
VII. Les réfugiés burundais vivant dans le district de Huye au Sud du Rwanda éprouvent d’énormes difficultés pour payer les frais de scolarité de leurs enfants, qui terminent le tronc commun. Les bienfaiteurs se retirent avec la hausse du minerval. Le représentant des réfugiés se dit dépassé par cette situation. Les enfants qui ont des difficultés liées au manque du minerval sont au nombre de 200 selon Vincent Nzisabira, représentant des réfugiés de Huye.
VIII. Cette pensée pour nos quatre consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent aujourd’hui 427 jours d’incarcération. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.

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