Plus de vingt personnes sont bloquées à la frontière de Kobero entre le Burundi et la Tanzanie depuis une semaine et vivent dans des conditions très difficiles, affirment les familles de certains d’entre eux.
Ces dernières demandent à l’autorité provinciale de Muyinga d’intervenir pour faciliter l’entrée sur le sol burundais de ces personnes, car, disent ces proches, c’est leur droit de regagner la mère patrie.
Ces familles disent comprendre l’appréhension de l’administration qui a peur que les concernés pourraient être porteurs du COVID-19, mais elles demandent que les leurs soient soumis au test comme les autres qui passent par cet endroit et ne retenir que ceux qui seraient testés positifs, et ainsi laisser libres les bien portants, suggèrent les proches. Ils déplorent que des Burundais regagnant leur propre pays soient bloqués à la frontière, estimant qu’il n’y a aucune raison valable. Depuis la fermeture des frontières terrestres et maritimes le 12 janvier dernier par le gouvernement en vue de limiter la propagation du COVID-19, des Burundais en provenance de l’étranger n’ont pas cessé de se présenter à la frontière de Kobero.