C’est avec un réel plaisir que je vous retrouve sur la radio Inzamba Agateka Kawe. C’est le moment du journal de ce mercredi 24 juillet 2024 dont voici les grandes articulations :
- Beaucoup de tracts ont été retrouvés ce matin dans les quartiers de la zone Kinama en mairie de Bujumbura. Les textes appellent le burundais à se débarrasser du pouvoir CNDD FDD.
- Grogne à la prison de Ruyigi à l’Est du pays, les locataires de cette maison carcérale sont mécontents puisqu’ils mangent que du haricot depuis 5 jours.
- Au chef -lieu de la province de Muyinga c’est plutôt le phénomène d’exploitation des enfants mineurs, ils sont obligés de faire des travaux durs pour gagner leur vie.
Voilà pour le sommaire, A toutes, à tous, bonjour, bonsoir, bienvenue.
De nouveaux tracts ont été trouvés au matin de ce mercredi à Bujumbura. Ces écrits non signés ont été vus par des passants dans les rues de la zone Kinama en mairie de Bujumbura. Le texte appelle les Burundais à se mobiliser pour se débarrasser d’un pouvoir CNDD FDD qui est source de la plus grave crise que le pays n’ait jamais connue. Les tracts fustigent le cynisme des autorités qui passent leur temps à crier que tout va bien alors que le peuple lui, croupit dans une misère sans nom. Evelyne Mukeshimana nous en livre le contenu.
Merci bien Evelyne les détenus de la prison de Ruyigi grognent. Ils viennent de passer 5 jours avec une ration qui n’est constitué que du haricot. A cela s’ajoute le problème de surpopulation dans cette maison de détention. C’est un reportage de Bonfils Niyongere.
Dans la suite de cette édition on observe depuis un certain temps au chef-lieu de la province Muyinga des enfants de moins de 16 ans qui font des travaux durs qui ne sont pas proportionnels à l’âge. Ils dorment tard la nuit et se réveillent très tôt le matin. D’autres travaillent comme des domestiques avant l’âge requis. Eddy Claude Nininahazwe pour les détails.
Parlons santé pour clore ce journal le ministère de la santé vient de prendre la décision de suspendre l’octroi des permis des entreprises privées de santé. Ce ministère explique que la mesure vise à préserver la santé et l’accès aux soins de santé de qualité. Pour Côme Konakuze qui suit de près les questions en rapport avec la santé, avec cette décision le Burundi vient de violer la recommandation de l’organisation mondiale de la sante qui demande aux Etats de décentraliser le secteur de la santé. On écoute Côme Konakuze.
Cet expert de la santé explique que l’octroi de ces permis devrait plutôt tenir compte des besoins en matière de soins de santé de la population. On l’écoute encore une fois
Côme Konakuze c’est un expert en épidémiologie qui suit de près les questions en rapport avec la santé au Burundi.
Et c’est par là que nous mettons un point final à ce journal,
A la présentation, Alexandre Niyungeko. Merci à la rédaction de la radio Inzamba pour la production de ce journal. Un grand merci à vous, chers auditrices et auditeurs, pour votre fidélité. Comme disait feu Laurent Sadoux, « Prenez soin de vous, chaque jour est une vie, travaillons à la beauté des choses ».