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Journal du 15 février 2025

Publié le 15 février 2025 par Rédaction

SCRIPT JPF DU 15-02-2025

Vous êtes bien sur la radio inzamba agate kawe et merci pour votre fidélité, c’est l’heure du journal dont voici d’abord les principales articulations.

  • La décision d’expulsion de deux responsables du programme alimentaire mondial PAM victime d’avoir averti leurs collègues de prendre leurs disposition en cas d’attaque étrangère et celle du président Ndayishimiye alertant la population a une attaque imminente du Rwanda voisin, sont contradictoires c’est le constat amer du parti MSD, ce parti trouve que les autorités burundaises elles-mêmes sont en train d’attiser le conflit, l’institution des bashingantahe recommande le dialogue pour régler les différends entre le Burundi et le RWANDA.
  • Et puis le pape François vient de nommer deux nouveaux évêques burundais, il s’agit de l’abbé Léonidas Nitereka et d’Emmanuel Ntakarutimana nommés successivement à la tête des diocèses de Rutana et de Bubanza.

Voilà pour le sommaire, bienvenue.

Je vous le disais en titres deux nouveaux évêques ont été nommés ce samedi par Le Saint-Père. Selon le journal Vatican news, L’abbé Léonidas Nitereka, qui était aujourd’hui vicaire général du diocèse de Bururi, a été nommé évêque du diocèse de Rutana, et le prêtre dominicain Emmanuel Ntakarutimana qui était jusqu’alors coordinateur du Conseil pour la création de l’Université Catholique du Burundi, devient l’évêque du diocèse de Bubanza. Mgr Léonidas Nitereka qui est désormais évêque de Rutana, est né le 1er septembre 1960 à Martyazo, dans le diocèse de Bururi. Il a étudié la philosophie au Grand Séminaire de Bujumbura et la théologie au Grand Séminaire Jean-Paul II à Gitega.  Mgr Emmanuel Ntakarutimana de l’Ordre des Frères Prêcheurs, lui, est né le 30 décembre 1956 dans l’archidiocèse de Gitega. Après des études de philosophie au Grand Séminaire de Bujumbura et de théologie à l’Université Catholique du Congo à Kinshasa, il a obtenu un doctorat en théologie fondamentale à l’Université de Fribourg en Suisse.

Et puis le gouvernement burundais a annoncé l’expulsion de Sibi Lawson-Marriott, représentante du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Burundi, ainsi que du responsable de la sécurité de cette agence onusienne dans le pays. Les autorités reprochent à ces deux responsables du PAM d’avoir transmis une note interne aux employés du PAM, les invitant à prendre certaines précautions face à d’éventuelles tensions sécuritaires. Ce message conseillait notamment aux membres du personnel de disposer des vivres et de boissons suffisantes pour deux semaines, de conserver au moins 500 dollars en espèces, de maintenir leurs téléphones chargés avec un crédit suffisant, et de s’assurer de résider dans des zones accessibles en cas d’évacuation. Ces recommandations ont été perçues par le gouvernement burundais comme une tentative d’inculquer la peur parmi les diplomates et les partenaires étrangers présents dans le pays.

Le parti MSD condamne fermement la décision du gouvernement burundais d’expulser ces responsables du Programme Alimentaire Mondial PAM. Selon Epitace Nshimirimana, porte-parole de ce parti, c’est le président de la République en premier qui a alimenté la peur et la tension dans la population, en évoquant la possibilité d’un conflit avec le Rwanda. Il estime que ces déclarations, combinées à l’expulsion des employés onusiens, sont contradictoires.

Pour Epitace Nshimirimana, cette décision pourrait également avoir des conséquences désastreuses sur la coopération avec le Burundi ainsi que sur les populations vulnérables qui bénéficient de l’aide du PAM. Encore une fois Epitace Nshimirimana, porte-parole du parti MSD.

L’institution des Bashingantahe au Burundi appelle les autorités burundaises à privilégier le dialogue dans le contexte actuel de tensions avec le Rwanda. Adrien Sibomana, président de cette institution, a souligné que la guerre n’a jamais apporté de solutions durables.  Dans le cas où les chefs d’État ne parviendraient pas à organiser une rencontre directe, il recommande que d’autres institutions soient sollicitées pour faciliter les échanges et trouver des solutions pacifiques. Écoutons Adrien Sibomana, président de l’institution des Bashingantahe.

Dans le domaine des droits de l’homme la justice burundaise a été incapable de protéger les défenseurs des droits de l’homme dans leur travail au cours de ces dix dernières années. C’est le regret de la coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme CBDDH. Cette organisation trouve que c’est parce que cette justice est non seulement gangrenée par la corruption, mais aussi et surtout qu’elle est instrumentalisée par le pouvoir en place. La CBDDH dénonce aussi le manque d’indépendance de la commission nationale indépendante des droits de l’homme CNIDH au cours de cette période. On écoute Eulalie Nibizi secrétaire exécutif de la CBDDH.

Et pour clore ce journal nous passons en revue les grandes informations qui ont fait la une de la semaine dans la presse écrite. Jean Baptiste Bireha nous en dit plus.

Voilà c’est par cette revue de presse que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, un très bon weekend chez vous, au revoir et a la prochaine.

 

 

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