I. L’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni est bel et bien détenu au Service national des renseignements de Bujumbura pour des raisons d’enquête. La confirmation est de la porte-parole de la Cour suprême Agnès Bangiricenge. Elle l’a dit ce lundi a l’occasion de la conférence publique des porte-parole des institutions organisée au chef-lieu de la province Cibitoke. Elle a précisé qu’Alain Guillaume Bunyoni est notamment poursuivi pour atteinte à la sureté intérieure de l’Etat et au bon fonctionnement de l’économie nationale. Ajoutant que sa famille pourra bientôt lui rendre visite.
II. Le Collectif des avocats pour la justice au Burundi dit être satisfait de l’arrestation d’Alain Guillaume Bunyoni cité par les victimes dans beaucoup de crimes commis suite à la contestation du 3ème mandat de Pierre Nkurunziza en 2015. Ce collectif demande toutefois que ce dossier puisse se dérouler dans le respect strict des procédures judiciaires normales. Me Armel Niyongere, un de ces avocats.
III. Il n’y a pas de carence de nourriture dans les prisons du Burundi. La déclaration est de la porte-parole du ministère de la justice. Anne Marie Nkeshimana l’a dit ce lundi lors d’une émission publique des porte-paroles des institutions de l’Etat. Selon elle, c’est grâce aux efforts de ce ministère dans la mise en œuvre de la mesure du Chef de l’Etat, qui vise à libérer les prisonniers dont les dossiers ne sont pas lourds pour le désengorgement des prisons.
IV. Les explications que donne le ministère de la justice ne tiennent pas du tout la route, parce qu’il s’est déjà remarqué qu’une longue période peut passer sans que les prisonniers ne reçoivent de nourriture. L’affirmation est de Me Jean Claude Ntiburumusi, chargé des questions juridiques au sein de l’association, Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture, ACAT Burundi. Selon lui, quand les effectifs augmentent, les autorités devraient chercher de l’argent pour combler le vide au lieu de grignoter en violation de la loi sur le budget alloué aux prisonniers.
V. La prison à vie, et le paiement de 10 millions de francs de dédommagement moral. C’est la peine prononcée par le tribunal de grande instance de Kayanza dans l’après-midi de ce dimanche, à l’endroit de Lydie Ndacayisaba, une femme âgée de 62 ans et son fils François Hatungimana âgé de 38 ans. Cette condamnation est consécutive à l’assassinat dont ils ont été reconnus coupables. Ils sont poursuivis pour avoir tué leur voisin qui était connu sous le nom de Siméon Ntirwonza de 58 ans.
VI. Les administratifs et la population en commune Gasorwe de la province Muyinga sont préoccupés par des chiens errants qui perturbent la sécurité sur certaines collines de cette commune. Ces chiens s’attaquent aux personnes et aux bêtes domestiques comme les chèvres, les porcs et les lapins. Une situation confirmée par l’administrateur de la commune Gasorwe. Ce dernier demande aux habitants des localités où se manifestent encore ces chiens errants de les tuer pour les mettre hors d’état de nuire.
VII. Actualité sportive, le championnat national de football était ce weekend à sa 26èmejournée, Bumamuru est leader du classement provisoire. Au basketball, les 8 meilleures équipes qui vont se disputer le titre de la Viva Basketball league 2023 sont déjà connues. Le championnat à l’Association de Volleyball de Bujumbura quant à lui était ce weekend à sa 2èmejournée.