I. Les habitants de la zone Murago, commune Burambi dans la province de Rumonge s’inquiètent. Ils disent ne pas comprendre les objectifs d’un recensement des ménages des gens d’ethnie Tutsi et du nombre des jeunes garçons de ces mêmes ménages. Ce recensement est dirigé par le chef de zone Murago, Hatungimana Laurent, et assisté par les chefs de colline de la zone. Cela a été découvert dans son carnet qu’il a oublié après la réunion tenue dans une des salles de la commune Burambi, il y a quelques jours. Ces habitants ont peur qu’il s’agirait d’un plan visant à massacrer et éliminer les Tutsis de la zone. A ce sujet la rédaction de la radio Inzamba a essayé de joindre par téléphone le chef de zone Murago, mais en vain. De son côté, l’administratrice de la commune Burambi, Marie Claire Ndayizeye nous a répondu qu’aucun recensement n’est en cours dans sa commune.
II. Les activités du parti CNL en commune Nyanza-Lac dans la province de Makamba ont été perturbées samedi dernier, alors que les militants de ce parti s’apprêtaient à accueillir le président de ce parti Agathon Rwasa. Ils dénoncent la persécution du système CNDD-FDD. Ils disent qu’ils avaient bel et bien l’autorisation de faire la rencontre.
III. Le 25 avril de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale contre la malaria. Cette maladie est la principale cause de la mortalité au Burundi. Dans la déclaration prononcée à l’occasion de cette journée, la ministre burundaise ayant la santé dans ses attributions, Docteur Sylvie Nzeyimana a appelé tous les Burundais à conjuguer les efforts pour vaincre la maladie.
IV. Il se remarque ces derniers jours un problème d’accès aux soins de santé au camp des réfugiés burundais de Lusenda, en République Démocratique du Congo. Ces réfugiés constatent une médiocrité des services notamment au mécontentement du personnel soignant qui disent travailler dans de mauvaises conditions. Le représentant de ces réfugiés confirme l’existence de ces difficultés et il dit les avoir déjà transmises aux instances habilitées.
V. Léopold Sharangabo, vice-président de la coalition burundaise des défenseurs des Droits de l’Homme vivant dans les camps des réfugiés CBDH-VICAR, interpelle le personnel soignant qui opère dans ce camp de respecter la déontologie professionnelle et de rendre un bon service aux patients malgré leurs conditions de travail précaires. Léopold Sharangabo fait appel au gouvernement congolais et au Haut-Commissariat pour les Réfugiés, de se concerter afin de pouvoir régulariser et améliorer les conditions de travail de ce personnel médical dans le camp.