I. Grogne des femmes du camp de réfugiés de Mulongwe en RDC. Cela fait dix mois que l’ambulance utilisée pour le déplacement des femmes enceintes qui vont accoucher vers le centre de santé le plus proche du site, n’assure plus ce transport. Le déplacement se fait à pieds et la femme qui accouche en cours de route doit payer 5 dollars une fois arrivée au centre de santé.
II. Les chefs des zones du camp de Nduta en Tanzanie ont été sensibilisés pour encourager les réfugiés burundais à rentrer au pays. C’est ce qui a été dit dans une réunion à leur intention, organisée par le secrétaire de l’East African Community et le secrétaire du ministère des Relations extérieures. Les réfugiés de ce camp demandent à la communauté internationale de rester vigilant face à ce comportement de la Tanzanie qui vise à les rapatrier par force.
III. L’affaire des 4 reporters du journal Iwacu a été mise en délibéré. Le ministère public a requis 15 ans de réclusion criminelle contre Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Terence Mpozenzi et Egide Harerimana. Ils avaient comparu lundi dernier devant le tribunal de grande instance de Bubanza. Ils sont accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza en compagnie de leur chauffeur qui a été mis en liberté conditionnelle. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Les journalistes totalisent aujourd’hui 73 jours d’incarcération. Ils sont enfermés dans la prison centrale de Bubanza.
IV. La commune de Bururi est désormais sous l’autorité du conseiller social Jean Claude Niyomwungere. Il a été nommé par le gouverneur de la province Bururi après la démission de l’administrateur Nestor Nijimbere. Sa démission suscite cependant des suspicions. Il aurait subi des pressions de son parti CNDD-FDD pour son incompétence dans la mobilisation des militants. Par ailleurs, il serait également accusé de malversation des biens de la commune Bururi.
V. Le bilan sécuritaire lors des moments de fêtes de fin d’année est positif. La déclaration est du ministère de la sécurité et de la prévention des catastrophes. Le porte-parole Adjoint de ce ministère Moise Nkurunziza indique également que le nombre d’accidents routiers, a sensiblement diminué par rapport aux années écoulées pendant la même période.
VI. Les enseignants qui sont au Burundi s’insurgent contre les propos du président de la coalition des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale, COSESONA. Celui-ci avait annoncé que des feuilles ont été apprêtées dans toutes les provinces pour que ceux qui veulent se retirer de cette coalition s’inscrivent dessus. Pour ces enseignants, on ne peut pas demander de se retirer d’une coalition à laquelle on n’a pas demandé d’adhérer. Ils craignent que se retirer de cette coalition pourrait avoir une connotation d’être un opposant.
VII. Les représentants des différents syndicats des enseignants devraient d’abord expliquer à leurs membres les avantages de ce collectif COSESONA pour savoir où est affectée leur cotisation. C’est l’avis d’Eulalie Nibizi, ancienne présidente du syndicat STEEB. Elle nous montre ce que prévoit la loi, pour adhérer à un collectif des syndicats.