I. Deux ailes du parti UPRONA se sont réunifiées ce mercredi après plusieurs années de dissension. Olivier Nkurunziza, président du parti UPRONA pro-gouvernemental explique que la grande motivation de cette réunification est de rendre le parti du Prince Louis Rwagasore plus fort qu’il ne l’est aujourd’hui.
II. De l’autre côté, Evaritse Ngayimpenda qui a représenté l’autre aile de l’UPRONA se dit aussi satisfait de cette réconciliation.
III. Il faut rappeler que cette réunification ne concerne pas tous les membres du parti UPRONA du Prince Louis Rwagasore. Tatien Sibomana de l’autre aile du parti, déplore la nouvelle dynamique, allant dans le sens de cautionner la violation de l’accord d’Arusha et le travail de la Commission Vérité et Réconciliation CVR, sous le regard impuissant de ce parti UPRONA qui se trouve dans les institutions gouvernementales.
IV. L’ancien président Jean Baptiste Bagaza a développé considérablement le pays dans tous les secteurs, avec l’appui des technocrates en provenance de l’Allemagne. C’est la déclaration de Zénon Nimubona, président du Parti pour le Redressement National, PARENA, dans une conférence de presse de ce jeudi, la date de commémoration de la mort de l’ancien président. Le parti PARENA réclame un monument national pour Jean Baptiste Bagaza tenant compte de ses réalisations.
V. Grogne chez les parents des élèves du Lycée communal de Nyakibingo de la zone Rushubije en commune Ntega, c’est dans la province Kirundo. Les parents s’insurgent contre la mesure du directeur de cet établissement qui leur exige de payer 3000 francs chacun pour son enfant destiné aux financements des épreuves d’entraînements au test national, et 5000 francs pour qu’il obtienne un certificat de fin d’études secondaires. Les parents d’élèves qualifient la mesure de vol organisé par la direction de l’école.
VI. C’est la grogne chez les directeurs des écoles publiques et privées de la province Makamba. Elle est due aux contributions qui leur sont demandées par la direction provinciale de l’éducation sans justifier leurs destinations. Des contributions allant de cinq mille à dix mille francs burundais.
VII. EX.PRESS est une nouvelle organisation non gouvernementale dénommée Global Organisation To Support Exiled Journalists. C’est une organisation qui travaille en ligne et se propose de faire l’identité professionnelle de ces journalistes en exil et de les soutenir dans leur métier. Docteure Louisa est co-fondatrice de cette plateforme.