Edition quotidienne

Journal du 17 mai 2023

Publié le 17 mai 2023 par Rédaction
I. Inquiétudes chez les militaires suite à deux communiqués contradictoires sur la gestion de leurs salaires. D’abord celui du chef d’état-major qui promet la correction des erreurs liées à la hausse de leurs salaires, ensuite celui du directeur général de la coopérative d’épargne et de crédit pour l’autofinancement des militaires CECADEM qui, lui, dit que le montant des frais bloqués sur les comptes des militaires est une hypothèque pour un nouveau mode de paiement.
II. Les violences physiques et verbales faites à l’endroit de la journaliste Floriane Irangabiye devraient préoccuper toute personne qui a le sens d’humanité. A part qu’elle est emprisonnée illégalement, aucune autorité n’a le droit de la violenter physiquement ou verbalement. Ce sont les propos de Marie Louise Baricako, présidente du Mouvement Inamahoro. Elle le dit après que la journaliste Floriane Irangabiye a été violentée dans la soirée de mardi par le directeur de la prison de Muyinga où la journaliste est détenue.
III. Le tribunal de résidence de Musaga en mairie de Bujumbura est accusé de s’ingérer dans une affaire familiale où les parties en conflit étaient pourtant parvenues à un compromis. Il s’agit d’un conflit foncier de la famille de feu Bukweberi Sylvestre qui oppose les enfants de la 1ère femme à ceux de la 2ème. La famille est préoccupée par la fermeture des ses maisons commerciales sans aucun avertissement aux locataires, qui estiment qu’ils ne devraient pas être victimes d’un conflit de leur bailleur.
IV. Le procureur de la République à Makamba confond ses fonctions avec son appartenance au parti au pouvoir. C’est le constat de Me Félix Niyonkuru. Cet expert du droit pénal fustige l’ordre de Claver Sabushimike de faire libérer deux Imbonerakure de la commune Kibago, après avoir été arrêtés pour avoir été surpris en possession de vitre de la permanence communale du parti CNL à Kibago. Selon Me Félix Niyonkuru, cette attitude est une entrave à la réconciliation des Burundais.
V. Des chefs de collines en commune Nyanza-lac, province Makamba, sont accusés de fausser les quittances quand ils perçoivent des amendes sur la hausse illégale des prix des produits de la Brarudi. Ils sont aussi dénoncés sur l’usage de deux poids deux mesures sur la même infraction sur base de corruption.
VI. Les théiculteurs de la province Kayanza demandent au gouvernement de revoir à la hausse le prix du kilogramme de leur production. Ils disent que le prix de 280 francs burundais par kilo est insignifiant, compte tenu du coût de la vie. Ils disent que la culture du thé exige également beaucoup de moyens.
VII. La direction du bureau de normalisation et contrôle de qualité avoue que le BBN est dans l’incapacité de contrôler la qualité de certaines marchandises. Lors de la réunion des membres de la Zone de libre-échange continentale africaine tenue à Bujumbura ce mercredi, Séverin Sindayikengera, directeur du BBN a indiqué que cela freine la commercialisation des produits burundais sur le marché mondial. Selon lui, des démarches sont en cours pour trouver solution.
VIII. Des réfugiés Burundais vivant à Lilongwe, capitale du Malawi, ont été arrêtés dans une rafle de la police au matin de ce mercredi, leur demandant les pièces d’identité. Beaucoup ont été acheminés à la prison centrale, d’autres se sont enfuis. Le gouvernement malawite a pris la décision de relocaliser tous les réfugiés urbains et demandeurs d’asile vers le seul camp de réfugiés de Dzaleka.
IX. Trois réfugiés du camp de Lusenda en République Démocratique du Congo ont été blessés depuis le début de cette semaine. Les informations en provenance du camp indiquent que le commanditaire des forfaits est un combattant du groupe Maï Maï, qui le fait pour des motifs non encore connus. Certains parmi les victimes ne peuvent plus s’asseoir à cause des blessures, tandis qu’un autre aujourd’hui ne peut plus lever la main. Toutes ces informations sont confirmées par le porte-parole du comité de représentation des réfugiés au camp de Lusenda. Ces réfugiés demandent qu’ils soient protégés.

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