I. Huit ans viennent de s’écouler après l’assassinat de Zedi Feruzi, le premier président du parti UPD Zigamibanga non loin de son domicile, dans la zone urbaine de Ngagara. C’était le 23 mai 2015. A la veille de son assassinat, il avait tenu un discours dans la zone de Musaga demandant à la population de dire non au troisième mandat illégal du président Nkurunziza. Chauvineau Mugwengezo, actuel président du parti UPD Zigamibanga, demande au gouvernement burundais de faire la lumière sur les auteurs de l’assassinat de Zedi Feruzi.
II. Les écarts de conduite de certains cadres du parti CNL ouvrent la porte à l’ingérence du pouvoir dans la gestion de cette formation politique. Agathon Rwasa, président de ce parti, l’a regretté en fin d’après-midi de ce mardi au cours d’une conférence de presse. Pour preuve, Agathon Rwasa donne l’exemple d’une décision du ministère de l’Intérieur d’annuler les conclusions issues de deux congrès du CNL que ce même ministère avait pourtant autorisés. Décision tombée après que des cadres de ce parti ont sorti des écrits dont Rwasa dit ne pas en connaitre les destinataires.
III. La commission nationale indépendante des droits de l’homme a le devoir de s’impliquer dans le dossier de la journaliste Floriane Irangabiye, afin qu’elle ne continue pas d’être malmenée par les autorités pénitentiaires. C’est un appel d’Eulalie Nibizi, une des défenseurs burundais des droits de l’homme. Elle le dit après que Floriane Irangabiye a été menacée par le responsable de la prison de Muyinga, dans la nuit du 16 mai 2023 dans sa cellule. Eulalie Nibizi demande que justice soit faite pour qu’elle soit libérée sans condition.
IV. Eulalie Nibizi demande également justice pour Emilienne Sibomana, emprisonnée pour avoir dénoncé l’exploitation sexuelle des jeunes lycéennes par le Directeur du Lycée Christ-Roi de Gitega. Selon Eulalie Nibizi, le ministre de l’éducation devrait jouer un grand rôle pour sa libération.
V. Les avocats qui suivent de près le dossier en rapport avec l’emprisonnement du docteur Christophe Sahabo pointent du doigt la direction intérimaire de l’hôpital Kira, pour partialité dans la gestion de cette affaire. Me Gustave Niyonzima fait partie de ces avocats. Il indique qu’au moment où le dossier se trouve dans les mains de la justice, la direction et les actionnaires minoritaires devraient cesser d’agir comme le ministère public et attendre le cours normal de cette affaire pendante devant la justice.
VI. Trois hommes présumés avoir violé des élèves filles encore mineures, sont en garde à vue au commissariat de police à Kayanza, depuis jeudi de la semaine passée. Ils ont été appréhendés lors d’une opération de raffle menée ce jour-là dans des différents hôtels et maisons de passage du centre urbain de Kayanza. Les chargés du secteur de l’éducation à Kayanza saluent le travail effectué ce jour-là par la police et demandent à la justice de punir exemplairement les hommes qui détournent les jeunes filles élèves de leur devoir, pour les entraîner dans la débauche.
VII. Une année et demie vient de s’écouler sans que les travailleurs dans le domaine de transport de la société MUSUMBA STEEL n’aient eu accès aux soins de santé. Ils disent qu’outre le manque d’accès aux soins de santé, la société les oblige aussi de signer la rupture du contrat sans aucune explication. Ils demandent le droit d’avoir une carte médicale et un nouveau contrat qui régirait leur travail.
VIII. La recrudescence de la criminalité dans la province de Bururi ces derniers jours est due au manque de collaboration des différents acteurs, l’administration, la justice, les forces de l’ordre et la population. C’est ce qu’a indiqué le Ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire Martin Niteretse, hier lundi dans une conférence de presse. La population de la province de Bururi doit vivre en paix comme le reste du pays, a ajouté le ministre Martin Niteretse.