I. La police burundaise de l’aire et des frontières réagit à la grogne des demandeurs des passeports sur la lenteur de distribution de ce document. Une lenteur qui s’observe depuis quelques jours et dont la radio Inzamba avait fait état. Dans une interview accordée à nos confrères de la radio Isanganiro, le commissaire général de la PAFE explique que cela est dû à une forte demande du passeport. Le commissaire général Jimmy Hatungimana ne rejette pas que derrière cet excès de demande de passeports se cacherait des cas de pots de vins. Il menace de sanctionner sévèrement ceux qui se rendront coupables de ces procédures qui, selon lui, ternissent l’image du commissariat de la PAFE.
II. Le gouverneur de la province Mwaro demande aux comités mixtes de sécurité et aux imbonerakure d’abandonner leurs mauvaises habitudes et de travailler pour le bien de la population. C’était ce mercredi, dans une réunion tenue avec des membres de ces comités dans les communes Nyabihanga et Ndava. Dans le parti CNL, ils se disent pessimistes quant au changement de comportement des imbonerakure face aux membres des autres partis politiques.
III. Tout administrateur communal devrait avoir un niveau d’études universitaires. Le ministre burundais de l’intérieur Pascal Barandagiye a expliqué cette nécessité ce mercredi, lors des questions orales à l’assemblée nationale. Il présentait le projet de loi portant révision de la loi sur l’organisation de l’administration communale. Selon le ministre Barandagiye, pour arriver à un véritable développement communal, l’administrateur doit avoir un niveau élevé de discernement.
IV. Voilà plus de 10 jours qu’un représentant de CNL en Zone Minago, commune et province Rumonge est porté disparu. Sa famille s’inquiète et craint qu’il ait été tué.
V. Les 4 reporters du journal Iwacu totalisent ce jeudi 80 jours d’incarcération. Ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza en compagnie de leur chauffeur qui a été mis en liberté conditionnelle. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Leur affaire a été mise en délibéré. Le ministère public a requis 15 ans de réclusion criminelle contre Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Terence Mpozenzi et Egide Harerimana. Ils sont poursuivis pour complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils sont enfermés dans la prison centrale de Bubanza.
VI. Une jeune fille burundaise qui avait été victime de trafic humain vers l’Arabie Saoudite est parvenue à rentrer dans son pays natal mais dans des conditions pour le moins difficiles. Elle souffre de troubles mentaux suite aux traumatismes qu’elle aurait subis dans ce pays du Moyen orient. Un Burundais vivant à Kampala a facilité son retour au Burundi.
VII. Un groupe de jeunes lauréats des écoles paramédicales dans les communes Kayokwe et Nyabihanga en province de Mwaro réclament leur dû. Ils disent qu’ils ont aidé à soigner la malaria pendant 3 mois dans ces communes, sur demande du chef de district sanitaire de Kibumbu qui s’était engagé à quinze mille francs par jour et par personne.
VIII. Les enfants réfugiés burundais n’ont pas encore de matériels scolaires et uniformes depuis la rentrée scolaire au mois de novembre 2019. Il s’agit d’enfants du camp de Mulongwe, en provenance des camps de transit de Sange et Kavimvira en RDC. Ces enfants sont obligés de passer tout leur temps dans des cinémas de fortune.