Edition quotidienne

Journal du 26 juillet 2023

Publié le 26 juillet 2023 par Rédaction
I. Dans l’immédiat, les autorités burundaises devraient assurer l’accès rapide aux soins de santé appropriés à la journaliste Floriane Irangabiye, incarcérée à Muyinga. Appel lancé par Amnesty International après des alertes sur la dégradation de son état de santé, suite à des crises d’asthme. Rachel Nicholson, chercheuse au sein de cette organisation internationale des droits de l’homme, rappelle que ce n’est pas pour la première fois qu’elle est privée du droit à des soins de santé. Elle demande aux autorités burundaises de se ressaisir et de libérer cette journaliste incarcérée injustement.
II. Quatre personnes dont une femme sont dans les mains de la police judiciaire, depuis lundi de cette semaine en cours. Ils ont tous été appréhendés à la colline Gashibuka de la commune Muhanga en province Kayanza, au moment où ils s’apprêtaient à conduire discrètement vers la Tanzanie 43 adolescents, à qui ils promettaient de trouver de l’emploi. Pour le moment, la majorité de ces enfants sont déjà dans leurs familles respectives, pendant que les quatre personnes sont sous interrogatoire pour des raisons d’enquête.
III. Une personne connue sous le nom de Ngoboka Jean Christophe de la zone Gakere en commune Kiremba de la province de Ngozi, vient de passer plus d’un mois à la prison centrale de Ngozi, sans avoir été présenté devant la justice. Sa famille se lamente et demande qu’il soit transféré devant la justice pour prouver son innocence.
IV. Six personnes propriétaires de cabarets dans la ville de Ngozi ont été arrêtées par la police judiciaire hier 25 juillet. Elles sont accusées de n’avoir pas respecté les prix officiels des produit Brarudi. L’administration leur a infligé une amende de 100.000 francs burundais à chacun de ces vendeurs. Les six cabarets concernés ont été provisoirement fermés. Il s’agit des bars connus sous les noms la Reine, Ku gasaka, Nack Mat Bar, Just Hôtel, et Tamiramazi, tous situés dans la ville de Ngozi.
V. Les vendeurs des produits Brarudi en commune Mabanda de la province Makamba s’inscrivent en faux contre ce qu’ils appellent une distribution inéquitable dans les différents bars de la commune. Ils réclament l’intervention des autorités compétentes pour une solution à la situation.
VI. Les taxis motards de la province Makamba grognent. Ils se lamentent contre certains policiers qu’ils accusent de les persécuter dans leur travail. Ils disent que leurs motos sont régulièrement confisquées sans raison valable. Nos sources disent qu’à Makamba pour chaque moto saisie, on  paie une amende comprise 50 et 100 mille francs burundais et ils ne perçoivent aucune quittance. La plupart de ces motos sont saisies au niveau des parkings. Les conducteurs des taxis moto crient à l’injustice.
VII. La hausse des prix du ticket de transport récemment décidée par le gouvernement est une conséquence de la pénurie et la cherté des produits pétroliers, ainsi que la dépréciation continue du franc burundais. Constat de l’expert en économie André Nikwigize. Selon lui, le gouvernement devrait identifier dans l’urgence d’autres ressources, pour permettre au moins la stabilité des prix et investir dans les produits d’exportation pour accroitre les ressources en devise, sans attendre des aides extérieures.
VIII. L’office Burundais des recettes va commencer à taxer les stands se trouvant dans les marchés appartenant à la Mairie de Bujumbura. Dans une descente effectuée conjointement avec l’OBR au marché de Ruvumera en zone Buyenzi de la commune Mukaza ce mercredi, le maire de la ville de Bujumbura Jimmy Hatungimana a précisé que chaque stand aux alentours du marché de Ruvumera va désormais payer une somme de 600 mille francs chaque mois pour la location. Ce montant sera versé dans l’OBR.

Sur le même sujet