I. La famille d’un certain Michel vivant dans le quartier Carama en Mairie de Bujumbura dit craindre pour sa sécurité. A l’origine, c’est un véhicule que le chef de famille a acheté auprès d’un nommé Claude Nkurunziza, mais il s’est avéré que ce véhicule n’appartenait pas à ce dernier. Claude Nkurunziza s’est alors mis à menacer de mort la famille de Michel qui ne sait plus à quel saint se vouer.
II. Pour pouvoir guérir d’une maladie, il faut d’abord la reconnaitre. Le président de la République devrait être préoccupé par les violations des droits humains qui se multiplient de plus en plus dans le pays, surtout les violations des droits de la femme. C’est ce qu’explique Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro, femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi. Elle se base sur l’exemple de Floriane Irangabiye, dont la santé est de jour en jour plus fragile. Elle lance un cri d’alarme à l’endroit du ministère en charge de la promotion de la femme et du ministère de la Justice pour que la journaliste ait accès aux soins de santé, au lieu de la faire subir des traitements dégradants et inhumains.
III. Marie Louise Baricako réagit également sur le cas de madame Nsabukunze Antoinette qui a été violentée et contrainte de quitter son domicile conjugal, suite aux menaces qu’elle a reçues de la part de son mari, un colonel de police du nom d’Ildephonse Ndikuriyo. Elle demande que les responsables de la police interviennent sur ce cas, pour que les décisions prises par les instances juridiques soient mises en exécution.
IV. Le gouverneur de la province Muyinga demande aux administrateurs des communes de cette province de limoger les chefs de collines, les chefs de cellules et les chefs de zones qui ne combattront pas le concubinage sous toutes ses formes. Jean Claude Barutwanayo a lancé cet appel hier, lors d’une réunion de sécurité tenue au chef-lieu de la commune Butihinda. Selon le gouverneur, il s’est déjà remarqué des conflits sociaux liés à ce genre de comportement.
V. De nombreuses familles résidant sur les collines Kibogoye, Kinyota et Muyinga au chef-lieu de la province Muyinga sont très préoccupées par le manque d’eau potable, depuis le début du mois de juin. La raison de cette pénurie sont les travaux de construction des routes en cours de pavage par l’Agence routière du Burundi au centre urbain de Muyinga. C’est l’explication donnée par des agents de la REGIDESO à Muyinga. Des machines de l’ARB ont entièrement endommagé les tuyaux qui acheminaient l’eau dans les lieux cités.