I. Un homme originaire de la colline Mutana, commune Muruta et province Kayanza, s’est suicidé à l’aide d’une corde dans la nuit de ce mercredi à jeudi. D’après des informations en provenance de cette colline de Mutana, les mobiles de ce suicide ne sont pas encore connus, mais certaines personnes pensent que sa mort pourrait être liée à une mauvaise cohabitation entre le défunt et sa femme. Les mêmes sources précisent que l’homme, un sexagénaire, avait deux femmes. Il vivait en permanence sous le même toit avec la première, mais dormaient séparément. Quant à la deuxième, elle vit en province Cibitoke. La police dans cette commune a déjà amorcé des enquêtes afin que les circonstances de cette mort soient élucidées. Signalons que l’homme avait eu de chacune de ces femmes huit enfants.
II. Les filles et les femmes burundaises qui sont recrutées pour aller travailler dans les ménages en Arabie saoudite continuent de dénoncer des conditions inhumaines dans lesquelles elles se trouvent. Elles indiquent qu’elles peinent à dormir pendant la nuit. C’est une inquiétude aussi pour celles qui sont regroupées au quartier asiatique à Bujumbura, en phase préparatoire pour être envoyées. Elles disent être aussi menacées d’être emprisonnées si elles osent abandonner le travail. Elles jettent le tort au gouvernement qui n’assure pas le suivi.
III. Le président de la République a donné un délai de trois jours à toutes les personnes, y compris des autorités, qui ont acquis des stands dans les marchés sans être des commerçants, pour qu’ils les remettent. Selon le chef de l’Etat, cette situation contraint les commerçants à payer doublement les taxes : d’abord aux propriétaires des stands, puis à l’OBR. Evariste Ndayishimiye a également annoncé qu’il prendrait des mesures punitives à l’encontre de toute personne cherchant à s’interposer entre le commerçant et le propriétaire des emplacements commerciaux.
IV. Arrestation en cascade de commerçants dans différentes communes de la province Makamba. Il s’observe une fréquence inhabituelle de jugements en flagrance contre des commerçants de cette province. Des voix s’élèvent pour dénoncer la corruption dans les procès.
V. La ségrégation basée sur l’ethnie persiste toujours malgré les apparences au Burundi. C’est ce que dénonce la ministre de la Solidarité nationale, des affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du Genre, Imelde Sabushimike. Elle le dit après que le sénat burundais a lancé une campagne de sensibilisation sur l’abolition des quotas ethniques dans différents organes du pays. La ministre de la solidarité demande qu’au contraire la Constitution soit revue et que les Batwa soient eux aussi considérés dans le partage des postes.
VI. La discrimination ethnique persiste toujours au Burundi. Ce n’est pas encore le moment de remettre en cause les quotas ethniques au sein de différentes institutions du pays. C’est le point de vue de Gervais Nibigira, vice-président du Réseau des citoyens probes, RCP. Selon lui, cette campagne organisée par le Sénat burundais vient finaliser ce qu’on remarque au sein des hautes institutions burundaises, où ce sont des dirigeants d’une seule ethnie qui les dirigent.
VII. Le directeur de l’école fondamentale Sigu en commune Busoni, province Kirundo, est accusé par le personnel enseignant et les parents des élèves d’avoir détourné et vendu les matériaux de cette école dont les tôles. Ils demandent à la justice d’entamer les enquêtes approfondies.