I. Isidore Niyongabo, responsable des jeunes Imbonerakure dans la commune Mabayi en province Cibitoke, a été abattu à son domicile hier soir sur la colline Gasebeyi. Nos sources sur cette colline disent qu’il aurait été tué par des rebelles rwandais basés dans la Kibira. Les assaillants, parlant Kinywarwanda, se sont repliés vers cette réserve naturelle. L’administrateur de cette commune confirme lui-même les faits et parle de l’ouverture d’une enquête. La mort de ce responsable des jeunes du parti CNDD-FDD survient après celle de 6 rebelles du FDLR tués par l’armée burundaise la semaine dernière, dans cette même commune Mabayi de la province Cibitoke.

II. Le calvaire se poursuit pour les filles qui ont été envoyées en Arabie Saoudite pour chercher du travail. Elles disent et répètent qu’elles vivent dans de piètres conditions. Elles affirment qu’elles n’ont pas suffisamment de quoi manger. Par ailleurs, elles sont enfermées dans un hangar et n’ont pas eu le travail qu’elles attendaient. Elles demandent d’être ramenées au Burundi si la situation demeure ainsi.

III. La journaliste Floriane Irangabiye et sa famille ont besoin de soutien dans ces moments durs où elle est poursuivie pour une infraction qu’elle n’a jamais commise. Cela est contenu dans la campagne lancée par des Burundais qui veulent collecter une assistance pour appuyer la famille de Floriane Irangabiye, emprisonnée loin des siens. Reynold Butari, l’un des initiateurs de cette campagne, demande à la Première dame d’intervenir comme une maman consciente que Floriane est condamnée injustement.

IV. Le gouvernement n’a pas la bonne volonté pour lutter contre la corruption. C’est le constat de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques. L’OLUCOME trouve malheureusement qu’au lieu de les améliorer et les rendre plus efficaces, le gouvernement est en train de supprimer progressivement les institutions spéciales de lutte contre ce fléau.  Dans un point de presse qu’il a animé ce jeudi, Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, a estimé que la situation est très inquiétante.

V. Gabriel Rufyiri appelle les autorités du Burundi à joindre la parole à l’acte dans la lutte contre la corruption, et surtout mettre en place une stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.

VI. Les matériaux de construction qui ne remplissent pas les normes ne sont pas autorisés à être importés. Les fers à béton sont particulièrement visés. Cela a été dit ce jeudi dans un point de presse du Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité. Severin Sindayikengera, directeur général du BBIN, indique que les fers à béton normaux utilisés au Burundi doivent avoir un diamètre d’au moins 6 millimètres.