I. Les réfugiés burundais des camps dans les pays voisins, posent des conditions pour retourner dans leur pays natal. D’abord des réfugiés interrogés convergent sur le départ du Président Pierre NKURUNZIZA et sa clique ; ensuite la fin du système mis en place par le CNDD-FDD, ainsi que la lutte implacable contre l’impunité de crimes. Cela ressort d’une étude menée par l’association GRADIS, Groupe de recherche et d’appui au développement d’initiatives de démocratie sur les perceptions des réfugiés burundais, sur les causes de leur exil et les conditions de retour dans leur pays.
II. Lancement d’une campagne de collecte de dons pour la scolarisation des enfants réfugiés au Rwanda. Un compte a été ouvert pour que tous ceux qui voudraient répondre à cet appel, y déposent l’argent. Le collège des représentants des réfugiés au Rwanda a besoin de près 900.000.000 FRW pour tous les enfants qui en ont besoin. Patrice NTADOHOKA, président du collège des représentants des réfugiés au Rwanda.
III. Le Syndicat des enseignants SEPEDUC, qui ne fait pas partie de la coalition COSSESSONA, demande avec insistance la libération de 3 responsables des syndicats opposés au retrait de l’argent à tous les enseignants. Dans une conférence de presse tenue ce mardi après une réunion avec la CNIDH ; Egide Nkeshimana, le vice-président du SEPEDUC l’a bien indiqué.
IV. Quatre mille huit cents (4.800) étudiants sont attendus pour l’année académique édition 2019-2020 à l’Université du Burundi. Dix jours d’inscription au rôle et aux cours sont donnés par la direction de l’université. La déclaration a été faite par le Recteur de l’université qui reconnait en effet la faible capacité d’accueil de cette institution, pour pouvoir accueillir deux promotions d’étudiants en attente jusque-là. Cet appel concerne uniquement les lauréats de l’année 2018 selon le recteur de l’Université du Burundi Prof. François Havyarimana.
V. Le projet de loi sur l’enregistrement des propriétés foncières a été adopté par l’Assemblée Nationale ce lundi. La Ministre burundaise de la justice et garde des sceaux Aimée Laurentine Kanyana, a précisé qu’une fois ce projet adopté par le Sénat et la Présidence de la République, il servira à beaucoup de choses.
VI. Certains faits montrent que ceux qui sont impliqués dans les crimes au Burundi, sont inquiets quand ils sont en dehors du Burundi. Le porte-parole de la police Pierre Nkurikiye a été obligé d’interrompre son séjour en Belgique avant de terminer son travail de recherche à l’université de Namur. Me Lambert Nigarura, président de la coalition burundaise pour la cour pénale internationale, dit que Pierre Nkurikiye aurait peur d’être arrêté pour avoir couvert les crimes au Burundi. Il aurait quitté la Belgique en début de la semaine dernière à destination de Bujumbura.
VII. Au moins, trois personnes ont été tuées ; trois portées disparues et 7 autres arrêtées abusivement. C’est le bilan hebdomadaire de la ligue des droits de l’homme Iteka. Andrée Nsabimana, chargée de la communication au sein de cette organisation, pointe du doigt les imbonerakure et certains agents de la documentation nationale d’être à l’origine de ces cas de violations.