I. Le tribunal de grande instance de Muyinga a condamné à perpétuité hier vendredi dans un procès de flagrance le nommé Jean Claude Bigendako, pour avoir tué avec préméditation sa concubine, Alexine Musabwasoni. Jean Claude Bigendako, enseignant à l’école fondamentale de Martyazo en commune de Gasorwe, a plaidé coupable déclarant qu’il avait agi sous le coup de la colère. Il a expliqué que sa concubine avec laquelle il avait eu 8 enfants, allait le quitter.

II. Les intellectuels de la diaspora burundaise ne mettent pas à profit leurs études pour contribuer au développement de leur pays. Propos du président de la République Evariste Ndayishimiye ce jeudi à Gitega dans une rencontre avec les Burundais de la diaspora. Il a par ailleurs douté de l’importance de l’instruction dans les écoles, avant d’appeler cette diaspora burundaise à plus de conscience.

III. Eulalie Nibizi qui suit de près les questions en rapport avec l’éducation au Burundi, pense que quand l’instruction dans les écoles ne donne pas les résultats escomptés, ce n’est pas la faute de la population, mais  des  dirigeants qui n’arrivent pas à corriger et à opérer des changements. Pour elle, le président de la république devrait créer un environnement socio-politico-sécuritaire pouvant permettre à la diaspora burundaise de venir investir au pays.

IV. Des champs de bananeraies des réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie ont été détruits hier vendredi. Cet acte aurait été commis par des jeunes burundais sur ordre du responsable du camp.

V. Le mini-magazine Au cœur de la société d’aujourd’hui revient sur l’optimisme du président de la République Evariste Ndayishimiye quant à la performance de la cour suprême, dont les nouveaux membres ont prêté serment la semaine dernière.