I. Le premier ministre burundais Gervais Ndirakobuca met en garde les habitants de la commune Mabayi dans la province de Cibitoke, qui collaborent avec les mouvements rebelles basés dans la forêt de Kibira. Cette mise en garde a été donnée avant-hier mardi lors d’une réunion qu’il a tenue avec les administratifs, les responsables des agents de sécurité et la population. Le 1er ministre Ndirakobuca a ordonné que tous les administratifs qui soutiennent ces rebelles soient arrêtés et emprisonnés.
II. Les femmes incarcérées doivent être protégées parce que considérées comme des personnes fragiles, comme le stipule la loi. C’est Anitha Gateretse, coordinatrice des projets au sein de l’Action Chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT-Burundi qui le dit. Elle fait ainsi allusion aux femmes détenues à la prison centrale de Muyinga qui ont entamé une grève de la faim au début de cette semaine en cours, pour revendiquer le respect de leurs droits bafoués. Ces femmes ont été récemment privées de leur droit d’aller se faire soigner et de recevoir la nourriture de l’extérieur de la prison. Elles sont accusées de soutenir leur codétenue, la journaliste Floriane Irangabiye. Anitha Gateretse demande à la ministre de la justice de prendre en main cette question.
III. Anitha Gateretse demande également que la ministre de la justice ramène à l’ordre le représentant des prisonniers, qui semble semer la terreur à l’intérieur de la prison de Gitega et rançonne ses codétenus sans qu’il soit inquiété.
IV. Tout porte à croire qu’il y a détournement et favoritisme à l’hôpital de Gahombo, en commune Gahombo dans la province de Kayanza. La directrice de cet hôpital Dorine Kanyange a accordé un marché de fourniture du matériel de bureau et d’hygiène à son mari, sans aucun appel d’offre. Le personnel s’inquiète et demande à l’autorité habilitée d‘intervenir.
V. Les usagers de la route Bujumbura-Muyinga et qui prennent les bus de transport en commun des agences Memento, Volcano et As-Trans disent voyager dans des conditions de voyage difficiles. Ceux qui ont été contactés par la radio Inzamba Agateka Kawe, disent que ces agences de voyage ne respectent pas le nombre de passagers reconnus par la loi dans les bus. Ils accusent aussi des agents de police en charge de la sécurité routière de ne pas faire respecter la réglementation en vigueur.