I. Il est désormais interdit de porter, de fabriquer et de commercialiser des tenues semblables à celles des militaires et des policiers. Cette interdiction a été annoncée hier dans une conférence de presse par le porte-parole de l’armée burundaise, Floribert Biyereke. Il a expliqué que le port de ces tenues par des civils peut être une source d’insécurité. Les personnes qui sont en possession de ces tenues ont deux semaines pour les remettre aux agents de sécurité. Et au-delà de cette période, tout civil qui sera attrapé avec ce genre de tenue, se verra exposé à des sanctions.
II. Pour la coalition de l’opposition politique CFOR-Arusha, cette mesure d’interdiction du port de ces tenues semblables à celles des militaires ou des policiers est une bonne chose. Cette organisation politique espère que le gouvernement va passer à l’acte pour interdire formellement le port de ces mêmes tenues aux Imbonerakure qui sèment le désordre et la terreur. La coalition CFOR -Arusha propose aussi de désarmer ces jeunes du CNDD-FDD. Jean Bosco Rwigemera, vice- président de la coalition CFOR-Arusha.
III. Les commerçants du sucre dans la province Muyinga sont appelés à arrêter de spéculer sur ce produit. C’est un appel lancé hier par le gouverneur de cette province, Jean-Claude Barutwanayo. C’était lors d’une rencontre avec les commerçants du sucre et les administrateurs communaux. Selon cette autorité, les commerçants récalcitrants seront sévèrement sanctionnés, comme le retrait sur la liste des commerçants qui vendent du sucre, le paiement d’amendes, et même l’emprisonnement.
IV. Cinq réfugiés burundais en Tanzanie ont été arrêtés hier dans le camp de Nyarugusu. Ils ont été interpellés par des jeunes communément appelés les Basungusungu. Ils sont accusés de faire du commerce illégal.
V. De son côté, la coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme vivant dans des camps de réfugiés CBDH-VICAR déplore les violations auxquelles sont soumis ces réfugiés burundais du camp de Nyarugusu et dans d’autres camps de réfugiés en Tanzanie. Jean-Bosco Vyizigiro, porte-parole de cette organisation, demande à tous ceux qui le peuvent d’intervenir pour que les droits de ces réfugiés soient respectés.