I. La grande majorité des pays africains y compris le Burundi, n’ont pas encore compris les valeurs de la démocratie et son importance dans l’épanouissement des citoyens. Ces derniers devraient avoir un mot à dire sur la gouvernance et la gestion de leurs pays. C’est ce que Frédéric Bamvuginyumvira, le président de la plateforme de l’opposition politique CFOR-Arusha. C’est au moment où le monde entier célèbre ce 15 Septembre la journée internationale de la démocratie. Frédéric Bamvuginyumvira dit que les colonisateurs ont laissé pour l’Afrique une bombe à retardement, en témoignent les tueries qui se remarquent dans la plupart des pays Africains.
II. Cet opposant politique estime il n’y a pas de démocratie au Burundi. Frédéric Bamvuginyumvira se base sur le fait que les partis politiques de l’opposition ont été réduits au silence par le pouvoir et que les citoyens burundais n’ont plus de cadre d’expression. Il fait allusion également aux médias privés qui ont été détruits.
III. En cette journée mondiale de la démocratie, l’ONG locale Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et Evolution des Mentalités constate que les principes démocratiques ne sont pas respectés au Burundi. La PARCEM explique notamment que la non-prise en compte du mérite et de la compétence dans l’octroi des postes, le manque de transparence dans la gestion de la chose publique, l’intolérance politique, l’impunité et la politisation de la société qui minent la démocratie au Burundi. Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, appelle les partis politiques à changer de comportement, afin de mettre en avant l’intérêt supérieur de toute la population.
IV. Grogne chez les parents des élèves du lycée de Kiremba-Nord dans la province de Ngozi. Ils disent que la direction de cette école fait payer aux élèves externes des frais supplémentaires à ceux fixés par le ministère de l’éducation nationale. Un élève externe qui devrait payer 7 mille francs par trimestre paie 14 mille francs burundais. Les parents trouvent que c’est du vol qualifié.
V. Les conséquences de la mesure d’augmentation du ticket de transport en commun se font sentir chez les fonctionnaires de la ville de Bujumbura, surtout chez les enseignants. Ils pensent qu’environ 15% de leur salaire seront dépensés chaque mois pour le transport. Ils demandent au gouvernement de prendre de nouvelles stratégies pour stabiliser les prix du carburant.
VI. En province Makamba, les cultivateurs se préparent pour la saison culturale mais disent qu’ils n’ont pas encore eu les fertilisants et les semences sélectionnées. Ils demandent aux responsables de la direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage de tout faire pour disponibiliser ces semences et ces intrants agricoles avant qu’il ne soit tard.