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Journal du 09 jan 2024

Publié le 9 janvier 2024 par Rédaction
  1. Les travailleurs du centre de santé de Maramvya en commune Gatara dans la province Kayanza se lamentent. Ils disent que les autorités de ce centre de santé sous le contrôle de l’Eglise Pentecôtiste de Maramvya ne sont malveillants à l’endroit des travailleurs qui ne sont pas originaires de cette province. Ces travailleurs affirment qu’ils sont chassés sans motifs valables. Ils demandent aux autorités dont le président de la République d’intervenir pour qu’ils retrouvent leur dignité.
  2.  C’est la grogne chez les consommateurs de sucre au chef- lieu de la province Muyinga. Ils dénoncent la lenteur, le favoritisme et la spéculation dans la distribution de ce produit. Ils demandent à l’administration de repenser le système de distribution pour éviter le mécontentement de la population.
  3. Les agents de l’administration publique sont appelés à servir l’intérêt général au-delà des intérêts particuliers. C’est une déclaration de la PARCEM en réaction aux comportements de certains dirigeants qui se sont engagés dans leurs propres activités génératrices de revenus en abusant de leurs postes administratifs. Selon Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, il est impératif de redéfinir les incompatibilités pour les cadres du pays afin de prévenir l’enrichissement illicite résultant du conflit entre les intérêts particuliers et l’intérêt général.
  4.  La commission africaine des droits de l’homme confirme que les exécutions extrajudiciaires se commettent toujours au Burundi. La commission se base sur le cas de Feu Jackson Ndikuriyo qui a été tué en août 2010. La coalition des organisations des droits de l’homme au Burundi qui avait porté l’affaire devant la commission africaine des droits de l’homme salue cette décision. Maitre Armel Niyongere, président de l’ACAT Burundi, une de ces organisations, demande au gouvernement  burundais de tout faire pour mettre fin aux exécutions extrajudiciaires qui sont commises au Burundi par des agents de l’Etat.
  5. Les détenus qui ont déjà purgé leurs peines et les détenus blanchis par la justice devront être libérés comme le stipule la loi burundaise. C’est l’un des objectifs que se fixe une nouvelle organisation des droits de l’homme au Burundi. Fabien Banciryanino, le président de Formation pour le développement et la promotion des droits humains, indique que celle-ci va travailler étroitement avec les responsables des prisons pour connaitre le nombre des détenus qui sont dans de telles situations pour demander leur libération.
  6. Education, pour terminer. L’Etat doit prendre toutes les mesures nécessaires pour lutter contre la pauvreté dans les ménages. C’est la meilleure manière de lutter contre les abandons scolaires. C’est un clin d’œil d’Eulaie Nibizi. C’est après l’annonce de plus de 3500 abandons dans la commune Kayanza pour le seul premier trimestre de cette année. Cette activiste engagée sur les questions de l’éductation au Burundi indique que seule la bonne gouvernance permettra de pourvoir aux citoyens les moyens pour se nourrir et nourrir leurs familles.

 

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