- Beaucoup d’employés sont persécutés par leurs employeurs en milieu de travail quand ils osent dénoncer ce qui ne marche pas. C’est le regret de la confédération des syndicats du Burundi COSYBU. Son président Célestin Nsavyimana trouve que cela découle d’un manque de dialogue entre les employeurs et les employés. Dans son message à la nation a l’occasion de la célébration de la journée mondiale du travail et des travailleurs, le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye avait pourtant salué l’existence d’un bon climat du dialogue social.
- Toujours dans ce même registre, le discours du chef de l’Etat est inacceptable. C’est la réaction du parti UPD Zigamibanga après l’affirmation d’Evariste Ndayishimiye que tout va bien au Burundi, à commencer par une moisson surabondante. Le président de la République l’a dit à l’occasion de la Journée internationale du travail. Cheauvineau Mugwengezo, président de ce parti, s’en étonne d’autant que, selon lui, aujourd’hui, le Burundi manque pratiquement de tout.
- Pour Chauvineau Mugwengezo, un tel langage montre que le Burundi n’a carrément plus de président. Selon lui, un chef de l’Etat qui a fait tout sombrer mais qui ne fait rien pour résoudre les problèmes qu’il a lui-même causé doit quitter cette place par la voie des urnes.
- Retour au 1er mai pour la suite de ce journal. La PARCEM constate avec regret que cette journée est arrivée au Burundi au moment ou le chômage dans le pays bat son plein. A cela s’ajoute l’agonie des entreprises publiques et paraétatiques créatrices d’emplois. L’ONG PARCEM estime que pour faire face a ce grand défis, le gouvernement doit d’abord aborder les causes profondes de ce chômage. Faustin Ndikumana le directeur national de cette ONG propose au gouvernement d’améliorer le climat des affaires et de se dégager de certains engagements dans des investissements qui sont beaucoup plus destinés aux privés.
- La PARCEM recommande aussi au gouvernement de chercher des financements pour les activités à haute intensité de main d’œuvre, une autre voie de sortie pour faire face au chômage pour améliorer les conditions de vies des populations.
- Un enseignant est menacé par les responsables du CNDD-FDD en commune et province Makamba. Zaché Misago le responsable du CNDD FDD en province Makamba est accusé de menacer cet enseignant. Il lui reproche d’avoir empêché les élèves à adhérer au parti CNDD-FDD en dispensant son cours lors des cérémonies d’accueil de nouveaux militants le weekend dernier.