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Journal du 3 Mai 2024

Publié le 3 mai 2024 par Rédaction

 

  1. Le 3 mai c’est la journée mondiale de la liberté de la presse. Le rapport produit par Reporters sans frontières ce 3 mai à l’occasion de la célébration de la journée, classe le Burundi a la 108ème place sur 180 pays. Il était 114ème en 2023. Malgré cette petite avancée, Reporters sans frontières déplore que l’environnement reste encore très hostile pour l’exercice du journalisme au Burundi
  2. L’union burundaise des journalistes trouve que le respect des droits des journalistes au Burundi est loin d’être une réalité au Burundi. L’UBJ rappelle que cette journée arrive au moment où deux femmes journalistes croupissent en prison injustement et que plus de 170 autres sont exil. Alexandre Niyungeko le président de l’UBJ explique que le non-respect des droits des journalistes ternit l’image du Burundi. Il exhorte la justice burundaise de se ressaisir et de libérer les deux femmes journalistes emprisonnées illégalement.
  3. A l’occasion de la célébration de cette journée de la liberté de la presse, 19 organisations de la société civile burundaise ont sorti une déclaration pour réclamer la libération immédiate et inconditionnelle des femmes journalistes Floriane Irangabiye et Sandra Muhoza emprisonnées pour des accusations sans fondements juridiques. Ces organisations demandent également au gouvernement de procéder sans délai à l’ouverture d’une enquête indépendante et transparente sur la disparition forcée du journaliste Jean Bigirimana et sur l’assassinat du journaliste Christophe Nkezabahizi et des membres de sa famille.
  4. Et dans la foulée l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques OLUCOME trouve que cette journée internationale de la liberté de la presse arrive au moment où les médias burundais font face à de nombreux défis notamment le défi aux difficultés financières. Le président de l’Olucome Gabriel Rufyiri lance un appel au gouvernement et aux partenaires du Burundi d’appuyer financièrement le secteur des médias qui jouent un grand primordial dans la vie de la nation.
  5. L’ONG Locale PARCEM a eu également un mot à dire sur cette journée de la liberté de la presse, elle constate avec regret que la plupart des autorités du pays ne communiquent pas suffisamment pour que la population qui a droit à l’information puisse savoir ce qui se passe dans le pays. Faustin Ndikumana le directeur national de cette ONG appelle ces autorités à bien communiquer sur les missions qui leurs sont confiées au lieu de déléguer leurs porte- paroles comme elles ont l’habitude de le faire.
  6. Dans le reste de l’actualité de ce vendredi, 12 personnes ont été tuées, 5 enlevées, et 5 autres ont été arbitrairement arrêtées au cours du mois d’avril dernier. C’est du moins le bilan du rapport de monitoring de l’ACT BURUNDI sur les violations et atteinte aux droits humains. Cette organisation se dit choquée par le fait que ces personnes tuées, ont été retrouvées ligotées. Pire encore, beaucoup d’autorités sont citées dans la plupart de ces violations.
  7. Le manque d’eau qui s’observe au centre urbain de Muyinga et ses environs inquiète la population. Cette pénurie d’eau perturbe les activités dans les ménages. Les habitants affirment payer plus cher pour avoir de l’eau, puisqu’un bidon de 20 litres coute 1000 Francs, Ils demandent à la Regideso de résoudre ce problème.

 

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