Découverte de trois corps sans vie hier et avant-hier sur la colline Muhafu, zone Muzye de la commune Giharo, nous sommes dans la province Rutana. Les informations sur place indiquent que ces personnes auraient été tuées ailleurs et leurs dépouilles jetées par après sur cette colline. L’on soupçonne qu’il s’agit de membres du parti CNL restés fidèles à Agathon Rwasa, qui sont régulièrement enlevés ces derniers jours. Les habitants demandent que des enquêtes soient faites pour connaître leur identité et le mobile de leur assassinat.
Le président du Burundi explique que le Burundi est difficile à diriger car il est constitué de personnes qui ne font que détourner les fonds publics. Evariste Ndayishimiye indique qu’il aurait plutôt préféré diriger l’Israël du temps de Jésus Christ. Il l’a dit mardi en province Mwaro au cours d’une réunion avec les différentes autorités du pays. Le président Ndayishimiye fait savoir qu’il ne va plus tolérer toutes les personnes accusées de détourner les fonds publics.
Ce discours n’est pas digne d’un chef d’Etat. C’est l’appréciation de la coalition politique CFOR -Arusha. Cette organisation déplore un discours plein d’insultes et de menaces que le président Ndayishimiye a adressé à ses proches collaborateurs. Pour la coalition, au lieu de se lamenter et insulter les gens, le président Ndayishimiye devrait agir et poser des actes concrets pour sanctionner les fautifs, et cela en vertu des pouvoirs que lui confère la Constitution, sinon, il devrait démissionner.
La coalition politique CFOR Arusha appelle aussi le chef de l’Etat à prêcher par l’exemple en matière de bonne gouvernance, avant d’accuser les autres.
La protection des sources est le pilier par excellence du journalisme. C’est ce qu’affirme Frédéric Bamvuginyumvira, président de la plateforme de l’opposition CFOR Arusha. Il ajoute par ailleurs que les amendes prévues pour sanctionner les journalistes en cas de fautes professionnelles constituent une aberration étant donné que le code pénal lui ne dissocie pas les citoyens en catégories. Il le dit suite à l’adoption mardi d’un nouveau projet de loi régissant la presse au Burundi.
Le secret professionnel du journaliste est la base sur la protection de ses sources .C’est une garantie essentielle dans le métier. C’est l’analyse faite par Eddy Claude Nininahazwe journaliste-juriste. Un éclairage qu’il donne après l’adoption du projet de loi sur la presse par les députés.Une loi que Me Eddy claude Nininahazwe trouve lacunaire car dans ses dispositions, le journaliste peut être appeler à tout moment a révéler ses sources.
Toujours selon Me Eddy Claude Nininahazwe, il peut arriver que le journaliste soit appelé à donner sa source, mais cela doit se faire dans le strict respect de la loi.