C’est dans 30 jours, à compter d’hier que le sort du général Alain Guillaume Bunyoni et ses coaccusés sera connu. C’est ce qu’a annoncé le président de la Cour suprême au moment de la clôture mardi dernier de l’audience publique de deux jours. Néanmoins, les peines requises par le ministère public sont exactement les mêmes qu’à leur premier procès, puisqu’il s’agit de la prison à vie pour l’ancien Premier ministre et 15 ans de réclusion pour les trois autres coaccusés. Tous les quatre ont continué de nier toutes les allégations portées contre eux.
Le chapitre des droits de l’homme a fait également la une de l’actualité durant cette semaine écoulée. La surpopulation dans les prisons, le manque d’hygiène sont cités parmi les éléments qui affectent la santé et la dignité des prisonniers. C’est le contenu du rapport de l’Action Chrétienne pour L’Abolition de la Torture ACAT BURUNDU, un rapport sorti ce 30 mai 2024. Anita Gateretse coordinatrice des projets dans ACAT BURUNDI, fait savoir que le manque d’hygiène dans toilettes et les salles de bain peut causer des maladies transmissibles à grande échelles. Parmi les exemples c’est la prison centrale de Mpimba menacée par l’insalubrité.
Abordons à présent le chapitre de la sécurité .Beaucoup de militaires burundais ont été capturés au cours de ce mois de mai par le mouvement M23 dans les combats à l’est de la RDC. La télévision MANU URWAGASABO TV est allée les rencontrer, la plupart disent qu’ils sont allés combattre le mouvement M23 sans être informé. Ils pensent qu’un jour ils retrouveront leurs familles.
Il n’y a pas longtemps le président Evariste Ndayishimiye avait nié bel et bien dit qu’il n’y a pas de militaires burundais qui sont allés combattre le mouvement M23.
A compter de ce jeudi dernier, il est interdit de stationner devant les stations-services pour attendre le carburant. La mesure vient d’être annoncée par la police. Selon le colonel Désiré Nduwimana, porte-parole de la police, c’est pour mieux assurer la sécurité. Il demande également de ne pas risquer de conduire un véhicule qui n’a pas suffisamment de carburant, car selon lui, lorsqu’il s’arrête dans une voie, il cause du désordre. Selon lui, cela ternit l’image du pays.
Selon l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversation économiques cette mesure n’est pas du tout une solution. Pour résoudre ce problème cette organisation propose l’importation du carburant en quantité suffisante. Mais pour que cela soit possible il faut que le gouvernement dispose des devises suffisantes.
Avant de clore cette rétrospective de l’actualité retenez que 19 organisations de la société civile Burundaise ont sorti une déclaration le 28 Mai dernier demandant au gouvernement Tanzanien d, arrêter le projet de rapatriement force des refugies Burundais prévu en décembre 2024. Ces organisations interpellent la communauté internationale et la communauté est Africaine de tout faire pour contraindre le gouvernement Tanzanien a revenir sur sa décision injuste a l’endroit des refugies burundais vivant sur le sol Tanzanien.