Edition hebdomadaire

Bulletin Hebdo du 30 Juin 2024

Publié le 30 juin 2024 par Rédaction

Merci d’avoir choisi la radio Inzamba agateka kawe , nous sommes dimanche 30 Juin 2024, Bonjour et bienvenu chers auditeurs auditrices dans cette édition rétrospective de la semaine.

Proclamation dimanche dernier 23 juin du jugement rendu dans le procès de 274 militaires burundais accusés d’avoir refusé d’aller combattre le mouvement M23 au Nord Kivu. La sentence rendue par l’auditorat militaire en itinérance  à la prison centrale de Rutana est que ces militaires répartis en trois catégories, ont été condamnés entre 20 et 20 ans de prison ferme. Cette décision est rejetée par ces militaires qui la jugent être influencé par la hiérarchie militaire. Ils dénoncent la parodie judiciaire et envisagent interjeter appel, les détails avec Bonfils Niyongere

La justice doit cesser d’être un instrument du pouvoir et dire le droit à l’endroit des militaires qui ont refusé d’affronter le mouvement M23 au Congo. L’appel est de Me Janvier Bigirimana. Cet avocat et défenseur des droits humains indique que leur procès et les lourdes peines prononcées contre eux est une persécution contre l’armée et que cela pourrait avoir des conséquences même sur le pouvoir burundais s’il ne prend pas garde. Me Janvier Bigirimana demande qu’au cours des procès en appel, il leur soit autorisé de se faire assister par des avocats de leur choix.

Le siège du journal IWACU sis au quartier INSS en zone Rohero, commune Mukaza de la mairie de Bujumbura a été attaqué la nuit de lundi à mardi dernier par des jets de pierres lancés par des inconnus. La direction de ce journal dénonce des menaces incessantes contre ce media, mais dit qu’il ne va pas baisser les bras dans son devoir d’informer la population.  On écoute à ce propos Abas Mbazumutima directeur intérimaire du journal IWACU, il l’a dit à la radio Bonesha

La ligue Iteka qualifie ce jet de pierres à l’endroit du groupe de presse Iwacu comme un message fort d’intimider les journalistes qui sont resté au le pays. Anschaire Nikoyagize le président de la ligue Iteka explique qu’il s’agit des actes d’intimidation envers le journal Iwacu et demande aux autorités du pays d’assurer la protection des journalistes et de veiller au respect des lois la liberté de la presse au Burundi.

La pénurie de carburant qui se remarque aujourd’hui au Burundi est due à l’augmentation des véhicules dans le pays. C’est l’explication fourni ce vendredi en province Makamba par le ministre de l’énergie et mines lors de l’émission publique animé par tous les ministres du pays. Le ministre Ibrahim Uwizeye affirme que le carburant est disponible sauf que la demande est top élevée.

L’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économique condamne beaucoup les propos du ministre de l’énergie et mine sur la question de pénurie de carburant. L’Olucome estime que c’est un langage déplacé d’un ministre qui était censé d’apporter une réponse claire à la situation alarmante. Jean Nduwimana le porte-parole de l’olucome explique cela traduit une mauvaise gestion et planification du ministère sur la situation de carburant. Il demande plutôt au ministre de cesser ce langage ironique envers les burundais. Ecoutez

 

Cette semaine a été aussi marqué par des enlèvements an cascade des réfugiés burundais. Deux femmes burundaises réfugiées dans le camp de Nduta en Tanzanie ont été arrêtées la nuit de ce mardi par des hommes qui se faisaient passer pour des policiers et conduites vers une destination inconnue. Ces femmes seraient accusées d’avoir des époux qui se sont fait enrôler dans le mouvement Red Tabara, accusation que leurs proches trouvent non fondée. Ils demandent plutôt que leur sécurité soit assurée. Olivia Gakima nous en dit plus.

Et pour terminer signalons également qu’une femme et son enfant de trois mois, ainsi qu’un homme, ont été arrêtés dans la nuit de ce jeudi dans le camp des réfugiés burundais de Nduta. Ils ont été appréhendés chez eux par des agents de la police tanzanienne. Les voisins des victimes ignorent des motifs de cette arrestation. La VBDH Vicar demande aux autorités tanzaniennes de cesser ces actes de violences envers les réfugiés burundais.

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