C’est le moment de suivre le journal de ce mardi 16 juillet 2024 sur la radio Inzamba kawe. Tout de suite les titres.
- Appels pour la libération du journaliste du magazine Jimbere incarcéré depuis samedi au cachot communal de Bweru en province Ruyigi. Dans ce jornal, vous suivre Innocent Muhozi, président de l’Observatoire de la presse burundaise.
- La dépouillé de feu président Pierre Buyoya a été rapatriée ce mardi pour être inhumée dignement dans son pays natal. L’autorisation a été donnée par les autorités burundaises.
- D’ici cinq mois la dérogation donnée aux réfugiés burundais qui sont en Tanzanie pour avoir retourné dans leur pays sera expirée. C’est un rappel fait par SIENSA MANJENJE administrateur du camp de réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie.
A toutes, à tous, bonjour, bonsoir, bienvenue.
Cela fait trois jours que Pantaléon Nkakarutimana, journaliste du magazine Jimbere est incarcéré au cachot du commissariat communal de Bweru, en province Ruyigi. Il a été arrêté sur ordre de l’administratrice Diane Nibitanga samedi dernier. L’administratrice lui a reproché de poser des questions sur un corps sans vie qui se trouvait dans son véhicule, au moment même où les proches du défunt se demandaient ce qui était arrivé au leur. L’acte de l’administratrice a soulevé de vives réactions. A commencer par la direction du magazine Jimbere qui, dans un communiqué, estime que Pantaléon Ntakarutimana n’a fait que son travail et réclame sa libération immédiate et sans condition. Le même appel est lancé par Innocent Muhozi, président de l’Observatoire de la presse burundaise. Pour lui, les actes d’intimidation qui visent les journalistes à travers Pantaléon Ntakarutimana, Floriane Irangabiye et Sandra Muhoza ne font que ternir l’image du pays. Innocent Muhozi demande la libération de tous ces trois journalistes injustement incarcérés.
À Rumonge, un incident impliquant deux journalistes de la radio Izere FM a récemment fait l’objet d’une enquête policière. Le 6 juillet 2024, Gaspard Ndikumazambo et Timothée Ntaconayigize ont été victimes d’agressions alors qu’ils couvraient un événement local. Les deux reporters, qui avaient aperçu une personne ligotée et ensanglantée, ont été pris à partie par un groupe de jeunes Imbonerakures malgré la présentation de leurs cartes de presse. Ils ont été insultés et poussés dans un caniveau.
Suite à ces événements, les journalistes ont porté plainte, ce qui a conduit à l’ouverture d’une enquête pénale. Dans le cadre de cette procédure, la police judiciaire de Rumonge a interrogé deux suspects : un jeune homme et le chef du quartier Gihwanya. Les deux sont soupçonnés d’avoir entravé l’exercice du métier de journaliste.
Le régime d’Evariste Ndayishimiye et son cercle doivent démissionner le plus rapidement possible ou bien la population burundaise dans sa diversité prenne les choses en main car ce pouvoir a échoué de trouver des solutions aux multiples problèmes auxquels les burundais font face. Cela est sorti dans une retraite d’une plate-forme d’opposition CNARED Giriteka. Ce conseil démontre que le pouvoir en place est incapable à diriger le pays vue la crise sans précèdent que traverse le Burundi. Pour Onésime Nduwimana le secrétaire exécutif du CNARED, le cercle des militaires qui dirige le pays est dépassé par des problèmes du pays d’où les lamentations incessantes du président au lieu d’apporter des solutions. Ecoutez.
Et puis, la dépouillé de feu président Pierre Buyoya a été rapatriée ce mardi pour être inhumée dignement dans son pays natal. L’autorisation a été donnée par les autorités burundaises. Décédé à Paris des suites du Covid 19 en décembre 2020, feu Pierre Buyoya avait été provisoirement enterré à Bamako au Mali. Joséphine Jones Nkunzimana nous en dit plus.
D’ici cinq mois la dérogation donnée aux réfugiés burundais qui sont en Tanzanie pour avoir retourné dans leur pays sera expirée. C’est un rappel fait par SIENSA MANJENJE administrateur du camp de réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie. Il l’a dit vendredi de la semaine dernière, le 12 juillet, quand lui et le représentant du HCR visitaient deux zones de ce camp. Ces autorités ont bien précisé que celui qui n’aura pas encore exécuté la demande sera considéré comme récalcitrant et il en paiera le coût. Même l’interview que passeront les réfugiés pour voir ceux qui méritent le statut de réfugié, sera organisée par l’Etat tanzanien seulement. Le HCR ne jouera que le rôle d’observateur. Plus de détails avec Olivia Gakima.
Fin de cette édition. Merci à la rédaction de la radio Inzamba pour la production de ce journal. Un grand merci à vous, chers auditrices et auditeurs, pour votre fidélité. Au revoir.