Vous êtes bien sur la radio Inzamba Agateka Kawe. C’est le moment de suivre le journal de ce mardi 23 juillet 2024. Voici d’abord les titres.
- La récente trouvaille d’Evariste Ndayishimiye peine à convaincre. Certains Burundais qualifient l’annonce d’une découverte de minerais à Busoni de discours populiste à la veille des élections et se méfient de ceux qui prétendent y croire pour des intérêts purement personnels.
- Pour avoir un document administratif à Makamba, il faut désormais débourser entre 2000 et 5000 francs burundais. Des sommes que les habitants jugent exorbitantes et demandent que ces prix soient revus à la baisse.
- Il n’y a aucun scanner dans les hôpitaux publics en mairie de Bujumbura. Une honte selon l’OLUCOME qui déplore cet état de fait après un accident dont les nombreux blessés graves ont eu des difficultés à se faire soigner suite au manque de cette machine médicale.
A toutes, à tous, bonjour, bonsoir, bienvenue.
Les propos d’Evariste Ndayishimiye concernant une découverte de minerais dans la foret de Murehe de la commune Busoni dans la province de Kirundo ne rassurent pas tous les Burundais. Quand il dit que ces minerais profiteront au peuple burundais, certains prétendent être d’accord des raisons d’intérêts personnels, d’autres qui s’y opposent trouvent le discours trop alléchant pour s’attirer la sympathie de la population pour les prochaines élections. Plus de détails avec Eddy Claude Nininahazwe.
C’est la grogne chez des habitants de la commune et province Makamba. Ils disent que les frais exigés pour avoir un document administratif sont exorbitants. Les coûts vont de 2000 à 5000 francs burundais. Ces habitants demandent aux autorités hiérarchiques habilitées de revoir cette mesure. C’est un reportage de Bonfils Niyongere.
Parlons santé pour la suite de ce journal. Les nouvelles demandes d’accréditation des structures de santé, des pharmacies, et des paramédicaux privés ne seront plus acceptées par le ministère de la Santé. C’est la mesure annoncée aujourd’hui dans un point de presse de la ministre de la Santé. Lyduine Baradahana explique que cette décision est dictée par le surnombre des structures privées de santé au Burundi. Elle indique également que le renouvellement de demande d’autorisation aux structures de santé est suspendu jusqu’à nouvel ordre. Ecoutez
L’OLUCOME déplore de constater qu’il n’y ait aucun hôpital public équipé d’un scanner en mairie de Bujumbura. Cette organisation s’indigne après l’accident d’un bus qui a fait 7 morts et 28 blessés samedi dernier. Certains blessés ont été obligés d’être conduits dans un hôpital privé pour faire ces examens de scanner alors qu’il s’agissait de personnes vulnérables. Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, regrette que certains hôpitaux aient tenté de séquestrer les gens qui avaient secouru les victimes. Suivez.
Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, demande au gouvernement burundais de planter des arbres et de mettre en place des bornes le long des routes pour éviter les chutes des véhicules dans les ravins et de doter les hôpitaux publics de scanners pour qu’en cas d’accident, les blessés puissent recevoir des soins adéquats. Suivez-le, encore une fois.
Fin de cette édition. Merci à la rédaction de la radio Inzamba pour la production de ce journal. Un grand merci à vous, chers auditrices et auditeurs, pour votre fidélité. Au revoir.