Bonjour ou bonsoir selon votre position géographique, c’est le moment de suivre la rétrospective de l’actualité. À la présentation, vous êtes avec Bonfils Niyongere.
Ouvrons cette rétrospective par le dossier en rapport avec la bonne gouvernance.
Il y a beaucoup de lamentations chez les habitants des provinces de Makamba et Rutana. À l’origine, les contributions forcées réclamées par les jeunes Imbonerakure et certains administratifs à la base pour le compte du parti CNDD-FDD en vue de se préparer aux élections de 2025. Ces habitants qui ne sont pas de ce parti n’en reviennent pas, ils dénoncent une forme de persécution. On fait le point avec Signoline Nijimbere.
Le responsable du parti CODEBU en commune Ntahangwa, M. Eric Nduwimana, en même temps chargé de l’idéologie et de la propagande de ce parti dans la nouvelle province de Bujumbura, est détenu dans les cachots de la police communale de Kiganda depuis ce mercredi 21 août 2024. Originaire de la commune Kiganda, il a été arrêté à Gatabo alors qu’il venait de Bujumbura par l’un des responsables de la jeunesse Imbonerakure. Il est accusé de faire la propagande de l’idéologie de son parti dans une circonscription qui n’est pas la sienne. Son parti demande sa libération sans conditions. Suivez à ce propos le président du parti CODEBU, Kefa Nibizi.
Les actes d’intimidation et de harcèlement, les arrestations, les placements en détention et les procès inéquitables visant des défenseurs des droits humains, des journalistes et des membres de l’opposition n’ont pas diminué depuis les quatre années que le président Evariste Ndayishimiye vient de passer au pouvoir. C’est le constat dressé par l’organisation internationale Amnesty International dans un document de recherche publié ce mercredi. Selon Rachel Nicholson, chercheuse au sein de cette organisation pour la section Afrique de l’Est, malgré les bonnes promesses du président de la République, les défenseurs des droits humains continuent d’être poursuivis en raison de leur travail. Suivez.
Au chapitre de l’éducation, les enseignants qui ont été mutés vers d’autres provinces au cours des années 2016 et 2017 devraient être réintégrés dans leurs provinces d’origine car ils vivent dans des conditions difficiles. C’est le souhait de la Fédération Nationale du Secteur de l’Enseignement et de l’Éducation au Burundi. La FENASSEB explique que ce redéploiement n’a suivi aucun critère objectif. Antoine Manuma, le président de la FENASSEB, demande au ministre de l’Éducation de mettre en place les récents propos du chef de l’État au moment où on approche la rentrée scolaire de l’année 2024-2025. Écoutez.
L’actualité qui a marqué cette semaine, c’est aussi le secteur de la santé. Le choléra frappe la zone Gihosha de la commune Ntahangwa dans la mairie de Bujumbura. Depuis un mois, 10 cas de choléra sont recensés dans cette zone. Les habitants disent que cette maladie est due au manque d’hygiène suite au manque d’eau qui s’observe souvent dans cette capitale économique du pays. Ils demandent au chef de l’État d’intervenir vite pour éviter le pire. Les détails avec Signoline Nijimbere.
Pour la prévention de cette maladie, l’épidémiologiste Côme Konakuze appelle la population à améliorer les mesures d’hygiène. Il demande au gouvernement de résoudre ce problème d’eau et d’envisager de faire une campagne de vaccination. On l’écoute.
Avant de clore cette rétrospective de l’actualité, 19 organisations de la société civile burundaise viennent de publier un mémorandum en vue de mobiliser les parties prenantes pour stopper le processus de rapatriement forcé des réfugiés burundais initié par la Tanzanie, le gouvernement burundais et le HCR. Ces organisations demandent en premier lieu à la Tanzanie, qui héberge ces réfugiés burundais, de stopper toute action susceptible de pousser ces réfugiés à rentrer de force au Burundi. Ces organisations demandent également au HCR d’accomplir sa mission qui n’est autre que celle de garantir le droit des réfugiés. Suivez à ce propos Eulalie Nibizi, elle est directrice exécutive de la CBDDH, une des organisations signataires de ce mémorandum…
Voilà mesdames et messieurs, c’est par ici que nous mettons un point final à cette rétrospective de l’actualité qui a marqué cette semaine écoulée. Passez un bon dimanche chez vous, au revoir.