Vous êtes sur la radio inzamba agateka kawe, c’est l’heure de l’actualité de ce vendredi dont voici d’abord les principales articulations.

• Plus de 2400 personnes ont été tuées au cours des 4 années et 2 mois qu’Evariste Ndayishimiye est au pouvoir au Burundi, c’est le bilan macabre de la ligue des droits de l’homme Iteka.
• Et puis l’association chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT Burundi fait un bilan alarmant sur les conditions carcérales dans la prison centrale de Mpimba, elle dénonce beaucoup de cas de traitements inhumains et dégradants surtout contre les prisonniers politiques.
• En fin pénurie de l’eau potable à l’hôpital de Matana depuis trois mois, le personnel et les patients ont peur d’attraper des maladies des mains sales, ils lancent un cri d’alarme.

Voilà pour le sommaire, je suis très heureux de vous retrouver, bienvenue à toutes et à tous.

Bienvenue encore une fois dans ce journal 2436 personnes ont tuées, dont 1349 cadavres retrouvés dans différentes localités du pays. C’est le constat amer de la ligue des droits de l’homme Iteka sur 4 ans et 2 mois de règne du président Evariste Ndayishimiye. La ligue Iteka dit également avoir répertorié plus de 500 cas de viol basé sur le genre.  Anschaire Nikoyagize président de la ligue Iteka, précise que les 4 années ont été caractérisées par une augmentation de la criminalité. Elle regrette des discours séduisant d’Evariste Ndayishimiye qui n’ont pas été accompagnés par des actes concrets sur terrain. Ecoutez

Et l’association chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT BURUNDI se dit inquiète des traitements inhumains et dégradants dont sont victimes beaucoup de détenus dans la prison centrale de Mpimba. Dans sa déclaration l’organisation évoque des cas de tortures physiques et psychologiques infligées surtout aux détenus politiques dans certains quartiers de la prison et cela en violation de la loi. Elle demande à la direction pénitentiaire de tout faire pour traiter les prisonniers dans leur dignité et de punir sévèrement les auteurs de ces actes contre les détenus. On écoute Jean Claude Ntiburumunsi charge du département juridique a l’Acat Burundi.

Dans la suite de ce journal parlons de cette pénurie d’eau à l’hôpital de Matana dans la province Bururi. Les patients et le personnel de cet hôpital craignent d’attraper les maladies des mains sales. Les travailleurs disent qu’ils ont soumis le problème aux autorités hiérarchiques mais que rien n’a été fait pour résoudre le problème. Ils demandent à ces autorités de mettre les bouchées doubles pour vider la question.  Audace Nimbona

Merci bien Audace Nimbona, l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi dément les informations selon lesquelles des civils et des agents de police affectés à l’aéroport Melchior Ndadaye demanderaient de l’argent aux passagers pour avoir certains services. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, Joël Nkurabagaya, directeur général de cette institution, a dit que si de tels cas arrivent il faut les signaler auprès de la direction de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi. Suivez.

Education a présent pour clore ce journal, la rentrée scolaire qui débute ce lundi s’annonce difficile pour les parents d’élevés de la province de Ngozi. Ils disent que la cherté de la vie ne leur permet pas d’avoir le matériel scolaire nécessaire pour les enfants. Ils demandent au gouvernement de revoir à la baisse les prix de ce matériel scolaire. Jean Baptiste Bireha

Merci Jean Baptiste Bireha pour toutes ces précisions et c’est la fin de ce journal, merci pour votre attention, au revoir et à la prochaine.