Merci d’être avec nous sur la radio inzamba agateka kawe, voici les titres de l’actualité de ce mercredi deux octobre 2024.

• L’école fondamentale de la zone Rubirizi en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura connait beaucoup de problèmes qui rendent compliquée la transmission des apprentissages aux élèves, les enseignants se lamentent.
• Et puis le virus Marburg qui s’est déjà déclaré au Rwanda inquiète les autorités sanitaires du Burundi, la ministre de tutelle alerte la population sur la gravité du virus.
• En fin l’OLUCOME plaide pour la promotion de la bonne gouvernance dans tous les secteurs pour un développement durable, vous attendrez son président Gabriel Rufyiri dans ce journal.

Voilà pour le sommaire.

Nous commençons ce journal par le secteur de l’éducation, les enseignants avouent leur incapacité à faire leur travail à cause des nombreux problèmes que connaissent les écoles fondamentales où ils enseignent. C’est le cas de l’école fondamentale de la zone Rubirizi, commune Mutimbuzi, dans la province Bujumbura. Parmi les problèmes rencontrés à cette école, figurent le nombre pléthorique des écoliers, le manque d’eau potable ou encore de toilettes. Les enseignants ont exprimé leur désarroi lundi au cours d’une réunion avec les parents pour analyser ces problèmes. Franck Kaze nous en dit plus.

Merci bien Franck Kaze, dans le domaine de l’économie, le Burundi devrait promouvoir un bon mécanisme de bonne gouvernance et mettre en avant les compétences dans l’attribution des postes sinon il n’atteindra jamais un développement durable, c’est une analyse de l’OLUCOME l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques. Dans une conférence de presse organisée ce mercredi, Gabriel Rufyiri président de l’OLUCOME, a indiqué que c’est notamment ces deux défis qui ont été les obstacles majeurs à la réalisation du programme national de développement PND. On l’écoute.

Dans le domaine de la santé, face à la récente présence du virus de Marburg au Rwanda voisin, les autorités sanitaires burundaises alertent la population. La ministre de la santé publique, Lidwine Baradahana dit que ce virus est dangereux. Bien que le Burundi soit actuellement épargné, la ministre insiste sur l’importance d’adopter des pratiques d’hygiène rigoureuses à titre préventif. Suivez.

Voilà c’était Lyduine Baradahana ministre burundaise ayant la santé publique dans ses attributions, nous marquons une courte pause et le journal continue.

Dans le reste de l’actualité de ce mercredi les réfugiés burundais du camp de Kyakatu en Ouganda demandent une protection. Leur camarade a été tué dimanche dernier à son domicile par des éléments non encore identifiés qui l’avaient décapité après lui avoir volé une somme de 13 millions de shillings ougandais. Sa femme est emprisonnée au cachot de la police pour des raisons d’enquête. Plus de détails avec Audace Nimbona

Du camp de Kyakatu en Ouganda rendons nous dans le camp de Nduta en Tanzanie ou la peur est grande chez des réfugiés. A l’origine c’est le retour dans ce camp d’un burundais prénommé JORIS qui travaillerait de mèche avec le service des renseignement burundais. Ce Joris est connu dans ce camp pour avoir été complice dans des cas d’enlèvement, de disparution et d’emprisonnement des réfugiés Burundais. Les détails dans ce reportage d’ Eddy Claude Nininahazwe.

Merci Eddy Claude Nininahazwe et c’est la fin de ce journal, merci de l’avoir suivi, au revoir et à la prochaine.